Les entreprises de Martinique soutenues par la CCIM

La Chambre de commerce et d’industrie de la Martinique, présidée par Philippe Jock, a présenté ses vœux pour l’année 2021. L’occasion pour le président de dresser le bilan chiffré de l’année 2020, marquée par la crise du Covid-19, avec un fort impact sur les entreprises locales.

Pour faire face à la crise, Philippe Jock, président de la CCIM, affirme l’engagement de sa structure auprès des entreprises locales.

La Chambre de commerce et d’industrie de la Martinique déplore une chute du Produit Intérieur Brut (PIB) de 5% et annonce que 60% des entreprises locales ont dû fermer à cause de la crise du Covid-19. Pire encore, 78% des dirigeants martiniquais sont inquiets pour l’avenir de leur entreprise. « La CCI sera vigilante et renforcera sa présence auprès des entreprises mais aussi au sein des instances locales et nationales qui travailleront sur les mesures à prendre. Elle n’hésitera pas à interpeller l’État si la mise en œuvre de ces aides tarde à venir et que les entreprises de Martinique en souffrent », précise le responsable de la CCIM. L’idée étant d’accompagner les entreprises vers une reprise sereine de leur activité économique. 

Soutenir la réactivité et aider au lancement des chantiers 

« Cette attention sera d’autant plus particulière cette année que les élections prévues (élections territoriales, en juin 2021, ndlr) risquent de faire chuter les taux d’investissements sur le territoire, comme c’est le cas pour la plupart des périodes électorales », reprend Philippe Jock.

Dans le contexte de la relance, les Outre-Mer seront dotées d’une enveloppe de 1,5 milliard d’euros pour financer l’emploi, la rénovation thermique ou encore des projets industriels. Dans cette enveloppe, pas moins de 165 millions d’euros seront consacrés à la Martinique. Philippe Jock poursuit : « Ces sommes sont affectées et notifiées pour parties aux collectivités, mais elles ne se retrouvent pas encore dans le tissu économique, car les appels d’offres ne sont pas encore lancés ou parce que les chantiers n’ont pas encore démarré ». La CCIM s’engage à aider à l’avancée de la reprise effective de l’activité économique de l’île en influant sur la réactivité des collectivités locales et sur le démarrage des chantiers. « Plus on retardera le démarrage de l’activité, plus ce sera difficile », a conclu Philippe Jock. 

Rodolf Etienne

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