Selon The News Herald, le plan de son retour de République Dominicaine a été communiqué aux responsables des États-Unis et des Nations Unies « et un hélicoptère avec vision nocturne serait peut-être utilisé pour la mission ».
Des responsables diplomatiques dominicains auraient secrètement négocié l’entrée sur le territoire dominicain depuis les États-Unis du Premier ministre haïtien Ariel Henry, avant de s’envoler pour Port-au-Prince.
Un plan qui, selon le journal The News Herald, a été communiqué aux responsables américains et des Nations Unies.
C’est ce qu’établit le journal américain, qui assure que pour reconstituer le débarquement d’Henry à Porto Rico, ils se sont entretenus avec des sources qui ont une « connaissance directe » des événements parmi ceux qui citent le gouvernement des États-Unis, Haïti et la région.
« Le ministère dominicain des Affaires étrangères n’a pas répondu à une demande de commentaires du Herald », indique le journal dans la publication.
Ils expliquent que tous ceux qui ont participé à ce projet savaient que l’avion charter d’Henry, « un Gulfstream de 13 places, ne pouvait pas atterrir directement à Port-au-Prince », en raison du contrôle qu’exerçaient les gangs à l’aéroport.
The News Herald souligne qu’après le départ d’Ariel Henry et de sa délégation de l’aéroport du New Jersey mardi, la République dominicaine a « changé d’avis de manière inattendue », refusant d’autoriser l’atterrissage de l’avion, obligeant le premier ministre haïtien à choisir de se diriger vers Porto Rico ou l’un des pays voisins des Caraïbes « dont les dirigeants ont fait pression sur lui pour qu’il démissionne ».
Ils établissent qu’Henri a choisi le territoire américain et qu’au cours du voyage, « il a reçu la proposition des États-Unis ». L’avion a atterri à San Juan et (Ariel Henry) a été « immédiatement reçu par des agents des services secrets américains » ce qui « a semé la confusion à la Maison Blanche », indique le journal.
Ariel Henry est arrivé mardi après-midi à l’aéroport international Luis Muñoz Marín, à San Juan, Porto Rico. Il y est toujours.
Source : Listin Diario
