Les commerces « non essentiels » peuvent rouvrir en Martinique

Le préfet de Martinique, Stanislas Cazelles, devrait entériner la décision des ministres, Sébastien Lecornu et Olivier Véran, concernant la réouverture des commerces « non essentiels ».

Les commerçants dits « non essentiels » étaient reçus, mardi 24 novembre, en préfecture.

Dans un communiqué publié, en début de soirée, mardi 24 novembre, Sébastien Lecornu, ministre des Outre-mer et Olivier Véran, ministre des Solidarités et de la Santé, annonçaient la réouverture, mercredi 25 novembre, des commerces dits « non essentiels » et des lieux de culte pour la Martinique.

Le préfet de Martinique Stanislas Cazelles devrait logiquement entériner la décision des ministres. Un arrêté préfectoral devrait être pris avec entrée en vigueur immédiate. Evidemment, les protocoles sanitaires et l’ensemble des gestes barrières devront être respectés pour ces commerces. Les cultes pourront également reprendre dans la limite de 30 personnes. L’attestation de déplacement dérogatoire sera adaptée pour prendre en compte ces modifications.

Les commerçants « non essentiels » entendus

A noter que, mardi 24 novembre, une délégation de commerçants, soutenue par quelques élus avaient forcé une rencontre avec le préfet, suite à l’annonce du président Macron pour ce qui concerne les mesures nationales. Ils réclamaient une « ouverture immédiate » de leurs commerces. « Depuis le début de la deuxième vague de l’épidémie, nous veillons à bien différencier les mesures que nous prenons en Outre-mer par rapport à celles en vigueur dans l’Hexagone afin de tenir compte des spécificités des territoires ultramarins. Si la Martinique reste confinée en raison d’une circulation du virus qui reste active, nous avons décidé́, avec le Président de la République et le Premier ministre, de permettre aux petits commerces et aux cultes d’être à nouveau accessibles plus vite que sur le reste du territoire national », explique Sébastien Lecornu. Une clause de revoyure est prévue dans une quinzaine de jours. Ce sera le moment d’envisager la réouverture, cette fois, des bars et restaurants de l’île.

Rodolf Etienne

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