Le Syndicat des Diffuseurs, des Producteurs et des Salles de Spectacles de Guadeloupe a pris la tête d’une protestation face aux mesures prise par le gouvernement et le préfet Alexandre Rochatte pour tenter d’endiguer l’emballement de la pandémie du Covid-19.
Ils souhaitent poursuivre leurs activités d’accueil sans restriction et que dans le même temps l’Etat mette tout en œuvre pour faire cesser cette crise sanitaire.
« Les Producteurs et Organisateurs de Spectacle, les Discothèques, les Restaurateurs, les Discjockeys et les Artistes, les Bars lounge, les Cafés-Concerts, les Cabarets, les Bars Musiques, les Organisateurs de Soirées, les Salles de Spectacles et de Réceptions, les Régisseurs, les Techniciens, les Wedding-Planners, les Organisateurs de Foires et Salon, les Festivals, représentés par des collèges dédiés au sein du Syndipros, veulent une nouvelle fois exprimer leur ras le bol dans la gestion par le Gouvernement et nos représentants locaux de la Pandémie de la Covid-19.
Subissant une nouvelle fois de plein fouet la gestion chaotique de cette pandémie, toujours stigmatisée et ciblée comme le premier responsable de la propagation du virus, seule filière constamment mise dans l’obligation d’arrêter ses activités, la filière de l’événementiel, incluant la Culture, le Sport et la Restauration, souhaite qu’elle ne soit pas seule à supporter et endosser la charge de cette mauvaise gestion de la politique de santé.
En plus des Discothèques déjà fermées depuis le 14 mars 2020, les Restaurateurs, les Bars Lounge, et tous les autres professionnels de la nuit sont à nouveau stigmatisés, et de surcroit les seuls à porter la charge de la responsabilité directe de cette progression de la pandémie de la Covid.
Or, seul le déficit de lits et de moyens du CHU de Pointe-à-Pitre permet de classer notre département en rouge.
Les indemnités proposées ne sont pas équitables, voir mal évaluées, ne pourront en aucun cas remplacer la valeur travail. Les entrepreneurs, les employés et les travailleurs indépendants sont donc dans l’inconnu quant aux réelles conséquences humaines et économiques, et ne peuvent dans cette confusion permanente avoir la moindre perspective de reprise.
Toutes ces incompréhensions ne peuvent que renforcer ce sentiment de « punition » face aux répressions etinterdits que nous subissons, et nous poussent à entrevoir des mesures plus que drastiques dans les jours à venir, afin de cautériser cet « état de crise ».
Nous invitons les décideurs politiques, tant l’Etat, que nos élus à prendre toutes les mesures nécessaires ainsi que leurs responsabilités pour le bien-être et la santé de toute la population de la Guadeloupe, afin que cesse le plus rapidement que possible le développement de cette pandémie. »
Sonny Bellevue
Christian-Georges