L’eau en question

La Fédération des associations des usagers de l’eau de Guadeloupe (FADUEG) n’a pas attendu ce 22 mars, Journée mondiale de l’eau, pour se mobiliser autour de la question. Et des factures notamment. Depuis le début du mois de mars, la fédération fait circuler une enquête anonyme. 

L’objectif de cette enquête : réaliser une estimation entre la quantité d’eau utilisée par les usagers et les factures reçues. Localité, statut, situation familiale, factures, usages de l’eau, les simples questions de cette enquête, qui s’adresse à tous, permettraient de constater les écarts entre la quantité d’eau réellement utilisée et les données des factures reçues. Dominique Virassamy, trésorier de la FADUEG a lui-même procédé à ce calcul.

Dominique Virassamy, trésorier
de la FADUEG

Alors que sa facture annonce une utilisation quotidienne de l’eau à 1,5 mètre cube, il estime n’en utiliser que 250 litres par jour. « Je voudrais qu’on m’explique comment on arrive à me faire consommer mille litres d’eau de différence », dit Dominique Virassamy. Et d’ajouter : « J’ai fait tester ma tuyauterie et je n’ai pas de fuite, il y a donc réellement un dysfonctionnement. »

110 questionnaires
ont été recueillis

Une enquête qui pose également deux questions d’opinion sur la présence des usagers et des associations d’entreprises au sein du SMO pour l’eau (Syndicat Mixte ouvert). Et sur le souhait d’une mission parlementaire sur la gestion et la facturation de l’eau en Guadeloupe. 

A ce jour, 110 questionnaires ont été recueillis. A termes, l’idée est que cette « enquête sincère » permettra aux usagers d’avoir un une vision claire sur leur utilisation de l’eau. Mais elle pourra également « être présentée au président de région, aux parlementaires et aux EPCI » indique Dominique Virassamy. 

Elodie Soupama

L’appel au vote de la France Insoumise 

Autre initiative qui demande la participation des citoyens sur la question de l’eau, celle de la France Insoumise. 

Nadège Montout, élue de la France Insoumise, relaye une campagne d’information de son mouvement politique pour « défendre l’eau en tant que bien commun ». Ainsi elle appelle au vote par oui ou non des Guadeloupéens à cette question : « Êtes-vous favorable à l’inscription dans la constitution française du droit à l’eau et l’assainissement, à protéger l’eau et à interdire son accaparement par les multinationales ? ». Une votation dite citoyenne menée en parallèle de la commission d’enquête parlementaire présidée par la députée de la France Insoumise, Mathilde Panot sur « la Mainmise par des intérêts privés sur la ressource en eau et ses conséquences ». 

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