Ainsi, alors qu’à fin septembre, le trafic de l’aéroport international Pôle Caraïbes s’établissait à 55% du niveau de 2019, puis à 45% à fin octobre, la baisse s’est accentuée à partir du re-confinement, et le trafic n’est plus que de 29% de son niveau de 2019 sur les 15 premiers jours du mois de novembre, « plombé » par la dégradation des coefficients de remplissage et les réductions de programmes de vols des compagnies, notamment sur l’axe transatlantique.
Des avions à moitié pleins
La compagnie nationale Air France est ainsi passée de 9 à 5 fréquences hebdomadaires (suppression des vols des mardis et dimanche), Air Caraïbes, de 9 à 6 fréquences hebdomadaires et Corsair de 6 à 4 vols en double touché, les avions desservant Pointe-à-Pitre et Fort-de-France sur la même rotation. Le réseau régional n’est pas épargné puisque le nombre de passagers est, en moyenne, de 19 vers Saint-Martin et de 20 vers Fort-de-France, soit des taux de remplissage bien inférieurs à 50%.
L’incertitude persistante sur la levée, ou tout au moins l’allègement, de ces restrictions de déplacements, est source d’inquiétude, à l’amorce de la saison hivernale dont l’importance est cruciale pour l’ensemble de l’industrie touristique guadeloupéenne.