Les activités légales et illégales autour de l’extraction de l’or dans la zone qui entoure la frontière naturelle entre le Suriname et la Guyane française inquiète les autorités des deux pays.
En effet, les activités d’extraction d’or auraient des conséquences sur la rivière Marowijne qui fait cette frontière. Cette semaine, le ministre de l’Aménagement du territoire et de l’Environnement du Suriname a rencontré Nicolas de Lacosta, l’ambassadeur de France au Suriname, pour une visite de la frontière en hélicoptère.
Au cours de cette visite, le ministre a assuré que son ministère prévoit de s’allier au ministère de La Défense et le ministère des ressources naturelles pour réglementer l’activité autour de l’extraction d’or et de minimiser l’impact de cette activité sur l’environnement.
L’une des principales préoccupations est l’utilisation du mercure qui cause une pollution importante des sols. Le ministre a également assuré qu’un plan a été mis en place pour éliminer le mercure de manière progressive.
Ce plan commence par une évaluation « rapide » qui a déjà été réalisée par un certain nombre d’experts. Ensuite, le ministère souhaite mieux encadrer et améliorer l’activité des petits exploitants qui seraient les plus concernés par la pollution au mercure.
Le projet compte par ailleurs agir sur le plan législatif en proposant de nouvelles réglementations autour de l’activité afin de renforcer les institutions autour du secteur.
Source : Waterkant