La rectrice d’académie a annoncé, avant les vacances, que 17 postes seraient supprimés à la prochaine rentrée scolaire et qu’il fallait y aller mollo avec les heures supplémentaires, message à l’attention des chefs d’établissements qui se sont lâchés ces temps-ci.
Le SPEG réagit.
» Alors que le SPEG avait lancé un mouvement de grève reconductible le 21 janvier dernier, mobilisant le monde de l’éducation en Guadeloupe, afin de dire non aux suppressions de postes pour la rentrée de septembre 2020, alors que l’année 2020, avec cette crise sanitaire inédite, a été une des plus éprouvantes pour l’ensemble de la population guadeloupéenne et que les plus fragiles ont été, encore une fois, les plus durement frappés « , écrit le syndicat dans un courrier circulaire.
Il poursuit, faisant référence aux mois passés : » Alors que pendant la période de confinement la situation catastrophique de l’académie, que le SPEG n’a de cesse de dénoncer, et son cortège de contradictions, se sont révélés au grand jour. «
Comme nous l’avions écrit avant la Noël, la rectrice de l’académie a annoncé qu’il y aurait 17 suppressions de postes au second degré et une diminution du nombre d’heures supplémentaires, pour la rentrée 2021.
Le SPEG montre au créneau en mode offensif.
» Le SPEG réaffirme qu’il faut mettre un terme à cette logique inadmissible de suppression systématique de moyens sur la seule base de la baisse démographique. «
Le SPEG » précise qu’il faut privilégier le qualitatif pour impulser une politique éducative audacieuse pour l’académie de Guadeloupe.
Le SPEG demande la validation du moratoire sur 5 ans proposé, à son initiative, afin de geler les suppressions de postes dans notre académie pour nous permettre de construire un véritable projet pour l’éducation en Guadeloupe. «
Du mouvement en perspective !