Le président de Région propose de recevoir une délégation de manifestants

Dans l’hémicycle. @RS

A la suite de l’intrusion de manifestants anti obligation vaccinale et anti passe sanitaire à l’Hôtel de Région, à Basse-Terre (Guadeloupe), jeudi 23 décembre, en fin de matinée, le président de Région a réagi par un communiqué.

Plénière régionale, jeudi matin, avec en fond d’écran un meeting du Collectif des organisations en lutte contre l’obligation vaccinale et le passe sanitaire, devant le Centre hospitalier de la Basse-Terre, à deux kilomètres de là.

Tandis que la plénière se déroulait normalement le meeting se transformait en marche vers l’Hôtel de Région.

Une jarre de grande taille a servi de bélier pour casser la vitre.

Aux alentours de 11 heures, les manifestants étaient devant le bâtiment. Plus tard, une porte en verre était fracturée et la foule se répandait dans le hall d’entrée puis dans l’hémicycle. La plupart des élus avaient quitté les lieux. En musique, en chantant, les manifestants se transformaient en occupants.

En milieu d’après-midi, le président Chalus réagissait : « L’assemblée régionale est une institution démocratique où les conseillers régionaux siègent par la légitimité des urnes issue du vote.
Détruire le mobilier de la Région, un bien public des Guadeloupéens, saccager les bureaux des agents, molester des journalistes, insulter et menacer des agents de la Région Guadeloupe est inexcusable ! »

L’exécutif régional « s’insurge et dénonce ces pratiques d’intimidation et de violence indignes. Suite à l’invasion de l’hémicycle par le Collectif, le président de Région Ary Chalus accepte de recevoir une délégation de 10 personnes à condition que le Collectif libère l’hémicycle et les accès de la Région. », dit le communiqué.

Ary Chalus poursuit : « Je le dis souvent et encore aujourd’hui devant la représentation régionale, il y a une chose qui nous rassemble tous : c’est notre identité guadeloupéenne.
Nous condamnons absolument les exactions commises en marge du mouvement de contestation, leur nature et leurs conséquences doivent nous interroger.
Les menaces sur les élus, celles proférées à l’encontre des personnels soignants et du directeur du CHU, des Guadeloupéens comme vous et moi, qui ont eu fort à faire et qui n’ont jamais failli depuis le début de la pandémie…
Tout cela est inadmissible et détruit ce que nous et tous ceux qui étaient là avant nous avons construit ! La violence sape les bases de notre vivre ensemble !
Pourtant, les guadeloupéens aspirent à la paix !
Sans partenaires pour la négociation il ne peut y avoir de négociation.
La Région Guadeloupe a toujours été mobilisé pour négocier comme nous l’avons réaffirmé sur nos champs de compétences.
Chacun doit jouer le jeu, l’Etat les collectivités et le collectif !

C’est fort de cette responsabilité partagée que nous ressortirons de cette crise. Dans le respect des uns et des autres ! »

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