Le préfet de Guadeloupe dénonce « une atteinte à l’emblème national sur un bâtiment de la préfecture »

Mardi 26 octobre, une partie de la journée, un drapeau différent du tricolore qu’on voit habituellement sur le fronton de la nouvelle préfecture, à Basse-Terre, a flotté au vent, entraînant un flot de remarques sur les réseaux sociaux. Vidéos et photos ont relayé l’information étonnante : l’emblème indépendantiste flotte sur la préfecture.
En fin de journée, la préfecture a réagi par un communiqué.

« Dans la nuit du 25 au 26 octobre, le drapeau national situé sur un des bâtiments de la Préfecture de Basse-Terre a été dérobé par un ou plusieurs individus et remplacé par un emblème communautariste.
Cette intrusion sur le toit d’un bâtiment public a entraîné le dépôt d’une plainte et fera l’objet de poursuites.

« Cet acte de vandalisme à l’égard d’un bâtiment public et du symbole de la nation constitue une provocation qui n’appelle en réponse que la plus ferme condamnation. En s’attaquant au drapeau Bleu-Blanc-Rouge, on s’attaque à tous les Français, et donc tous les Guadeloupéens, et on combat l’unité et la fraternité, valeurs socle de notre République.

« Pour rappel, les atteintes à l’emblème national et les actions de vandalisme sont réprimées par les articles R645-15 et R322-3 du code pénal.

L’article R645-15 sanctionne l’outrage au drapeau tricolore :
« est puni de l’amende prévue pour les contraventions de la 5e classe le fait.. d’outrager le drapeau tricolore… de détruire celui-ci, le détériorer ou l’utiliser de manière dégradante, dans un lieu public ou ouvert au public ;
… »

De plus l’Article R 322-3 du code pénal réprime les dégradations ou détériorations : « L’infraction … est punie de cinq ans d’emprisonnement et de 75 000 euros d’amende ». »

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