Le point de vue d’Hector Poullet. Il était une fois une île

Il était une fois une Île en gésine d’un peuple. C’était plutôt un Archipel, quelques ilots éparpillés dans la mer Caraïbe. Une gestation difficile, avec des poussées de fièvre et des temps d’hébétude.

Engrossé par l’Histoire, cet Archipel avait d’abord perdu son peuple premier décimé par des prédateurs venus de l’autre bord de l’horizon, ça commençait mal. Les prédateurs se firent colons, puis s’empressèrent d’aller querir ailleurs des Nègres pour faire pousser de l’or.

Plus l’or poussait, plus il leur en fallait de cette main-d’œuvre esclavagisée, tant et si bien qu’au bout du compte les esclaves furent les plus nombreux sur l’Archipel, de plus en plus rebelles, et qu’il fallut bien les libérer avant que ne se libérant seuls ils ne sèment dans tout le continent des révoltes sans nombre.

Alors les colonisateurs, voulant toujours plus d’or, firent venir de tous les continents d’autres travailleurs, des Indes, d’Afrique, de Chine et même de Cipango la nipponne. De ce bouillon de cultures, on entendit battre le cœur d’un embryon de nouveau monde. Cela ne se fait pas sans mal, sans heurts, sans défaites et victoires.

Mais il est évident que ces iles finiront bien par mettre au monde un nouveau-né, un peuple qui ne marchera pas dans les pas de ses aînés.

Sa naissance sera le signe d’une remise en cause du vieux monde. Nous sommes sûrs qu’il s’agira d’un peuple arc-en-ciel en quête d’un bonheur collectif  plus que du bonheur individuel des sociétés dites « libérales ».         

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