Expérimenté sur les liaisons entre le continent et la Corse, le passe sanitaire va être étendu aux relations entre la France hexagonale et les Outre-mer.
Le passe sanitaire qui a été annoncé pour toute l’Europe va être mis en place avant la fin du mois de juin 2021 partout. La France est, d’ailleurs, le premier Etat membre à l’expérimenter, depuis le 19 avril.
Quoiqu’il était favorable depuis le début à cette mise en place du passeport sanitaire, l’exécutif a eu quelques hésitations. Comment, en période préélectorale les Français prendraient-ils la chose ?
« C’est un débat prématuré », écartait, à la mi-janvier, Jean Castex. « Nous sommes très réticents. (…)Aujourd’hui, c’est un débat qui n’a pas lieu d’être », abondait, au même moment, le secrétaire d’Etat aux affaires européennes, Clément Beaune, devant la presse.
Il fallait choisir le bon moment pour faire émerger l’idée d’un tel passe dans le débat public. Le reconfinement national, la lassitude des Français semblait une lucarne de tir intéressante.
Dès le 29 avril, Les utilisateurs de l’application de traçage Tous Anti-Covid qui a été chargée par près de 15 millions de Français, bénéficient d’une nouvelle fonctionnalité, le Carnet, sur lequel les utilisateurs peuvent stocker les résultats de leurs tests de dépistage et leur attestation de vaccination.
Lors d’une conférence de presse, aujourd’hui, Jean Castex a envisagé son utilisation pour contrôler « l’accès à des grands événements sportifs ou culturels ».
