Le Parlement a voté pour un syndicat unique de l’eau

La proposition de loi rénovant la gouvernance du service public d’eau potable et d’assainissement en Guadeloupe votée au Sénat. Après avoir été votée à l’Assemblée nationale. Un coup d’épée… dans l’eau, laisse entendre le PS dans un communiqué de presse cinglant.

Une proposition de loi, déposée le 14 décembre par deux parlementaires guadeloupéens, le sénateur Dominique Théophile et la députée Justine bénin, a été votée le 28 janvier à l’unanimité à l’Assemblée nationale, et adoptée mercredi 10 mars au Sénat.

Cette loi créée le cadre d’un syndicat unique pour la gestion de l’eau et de l’assainissement en Guadeloupe, qui regroupera les 5 EPCI de Guadeloupe continentale, la Région et le Conseil départemental.

Il permettra une gestion plus efficace de la ressource en eau pour notre territoire, avec une cohésion d’ensemble et une solidarité entre toutes les collectivités pour remettre en état les infrastructures et l’ensemble du réseau. 

Les travaux parlementaires ont permis d’obtenir des avancées concrètes et ambitieuses, aussi bien à l’Assemblée nationale qu’au Sénat, dans un esprit transpartisan.

Les usagers seront pleinement associés à la gouvernance de cette structure unique, grâce à la création d’une commission de surveillance aux compétences élargies, dont le président sera lui-même un usager et siègera au comité syndical du syndicat unique. 

« Le syndicat unique de l’eau potable et de l’assainissement en Guadeloupe constitue la première pierre indispensable pour restaurer la confiance de nos populations », ont dit le sénateur Dominique Théophile et la députée Justine Benin.

Il ont salué, dans un communiqué, la qualité des débats tout au long de la discussion parlementaire, dont la recherche de l’intérêt général, au service des Guadeloupéennes et des Guadeloupéens, en était le cœur.

Ils ont souhaité également « saluer l’implication de l’ensemble des acteurs de Guadeloupe qui ont participé aux auditions et qui ont permis d’avancer et d’enrichir le texte de loi, dans le plus pur esprit républicain. »

« C’est la preuve que cet enjeu de l’eau en Guadeloupe dépasse les clivages partisans et les postures politiciennes », ont-il souligné.

Lurel et Jasmin : « Sans les déblocages de financements exceptionnels cette loi sera vaine. »

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