Le Moule, nouvelle Cité éducative de Guadeloupe

Après Pointe-à-Pitre/Les Abymes, Baillif/Basse-Terre, Capesterre Belle-Eau, Le Moule a obtenu le label Cité éducative. Prochainement, la ville de Sainte-Rose et Saint-Martin accéderont à ce dispositif.

Ce lundi 7 mars, en préfecture de Basse-Terre, la ville du Moule a signé la convention Cités éducatives avec l’Etat et le rectorat. La cité éducative du Moule couvrira les quartiers du Bourg et Champ-Grillé 2, considérés comme « prioritaires » dans la politique de la ville.

« Avec le label Cités éducatives, il s’agit de construire une véritable alliance éducative avec l’ensemble des acteurs qui gravitent au sein et autour de l’école pour mener un projet commun favorisant la réussite des élèves », explique Christine Gangloff-Ziegler, rectrice de l’académie de Guadeloupe.

Une aide de 300 000 euros par an pendant 3 ans

Un dispositif qui s’inscrit aussi pleinement dans l’égalité des chances. Les Cités éducatives bénéficient d’une aide financière de l’Etat – 300 000 euros par an, pendant 3 ans – pour développer un ensemble d’actions, en faveur des 0/25 ans.

Avec le label Cités éducatives, Philippe Lapin, proviseur du lycée professionnel Louis Delgrès du Moule, a de bonnes raisons d’être optimiste, malgré les difficultés.

Réduire la fracture numérique

Philippe Lapin, proviseur.

« En lycée professionnel, il y a, d’une part, les élèves qui en ont fait la demande, ont un vrai projet, et ceux qui s’y retrouvent par défaut, rappelle le proviseur du lycée Louis Delgrès. Ces élèves ont, à un moment donné, été en rupture avec l’école et il est parfois difficile de les remobiliser. »

Philippe Lapin attend, entre autres, du dispositif Cités éducatives la possibilité d’établir des partenariats permettant de réduire la fracture numérique pour certains élèves, mais aussi la mise en place d’un dispositif à destination des parents pour un accompagnement à la parentalité.

Cécilia Larney

Une opportunité pour les communes

« En collaboration avec l’Education nationale et les services de la préfecture, nous incitons les communes à se porter candidates au dispositif Cités éducatives, indique Alexandre Rochatte, préfet de Guadeloupe. Au niveau national, il y a 200 Cités éducatives, dont 5 en Guadeloupe « continentale » sur plus de 1 000 candidatures. Ce dispositif permet de mettre à disposition des enfants de 0 à 25 ans des moyens spécifiques, adaptés à un projet local, porté par les établissements scolaires chefs de file du territoire où la cité éducative est implantée : c’est la clé de la réussite de ces cités éducatives. »

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