A partir de ce jeudi 28 janvier à 18 heures et jusqu’au 1er février, la nouvelle exposition de Jocelyn Akwaba Matignon sera visible à l’Hôtel Arawak. Une exposition nommée Le chant des seigneurs et chargée de symboles et de spiritualité, si propre à l’artiste.
28 œuvres seront exposées à partir de ce jeudi à l’Arawak. Et de suite cela fait sens pour l’artiste-peintre qui expose 28 œuvres, un 28 janvier, jour de pleine lune : « vous savez, il y a des choses qui se font comme ça parce que ça devait l’être. 28 c’est aussi la représentation du cycle féminin ! », lance Jocelyn Akwaba Matignon. Pas de hasard donc pour Jocelyn Akwaba Matignon qui donnera à voir Le chant des Seigneurs. Une référence à trois traditions. D’abord le chant Hindou, sur la connaissance de soi. Puis le tarot de Marseille qui est jeu et un art divinatoire sur la connaissance de soi. Et enfin, le monde Maya, avec le calendrier sacré qui parle du cheminement spirituel de l’Homme.
Une quête
incessante
La volonté de l’artiste avec cette exposition est d’entrelacer ces mondes, les mélanger. Car pour lui, tout est lié. Un lien à voir aussi via le cœur de l’exposition. Une installation composée d’éléments issus de la nature environnante et qui symbolise une roue de médecine amérindienne. Cette roue représente les quatre directions de l’univers, mais aussi ses couleurs principales à travers le maïs jaune, blanc, noir et rouge.
A travers cette exposition, Jocelyn Akwaba Matignon continue sa quête en travaillant sur le triangle que compose l’Europe, l’Afrique et l’Amérique et donne à voir ce que l’invisible.
Elodie Soupama