Le Kenya est prêt à diriger une force multinationale en Haïti

Le Kenya est prêt à diriger une force multinationale en Haïti et à envoyer 1 000 policiers en Haïti, a indiqué  le ministre des Affaires étrangères, Alfred Mutua, dans un communiqué, samedi 29 juillet 2023.

Le Kenya est prêt à diriger une force multinationale en Haïti et à envoyer 1000 policiers en Haïti, a indiqué  le ministre des Affaires étrangères, Alfred Mutua, dans un communiqué, samedi 29 juillet 2023. « A la demande du groupe de nations des Amis d’Haïti, le Kenya a accepté d’envisager positivement de diriger une force multinationale en Haïti », a déclaré le ministre des affaires étrangères, Alfred Mutua, dans un communiqué, peut-on lire dans une dépêche de l’agence Reuters. 

« L’engagement du Kenya est de déployer un contingent de 1 000 policiers pour aider à former et aider la police haïtienne à rétablir la normalité dans le pays et à protéger les installations stratégiques », selon ce communiqué. 
M. Mutua a indiqué que le déploiement prévu depuis le Kenya était encore soumis à l’obtention d’un mandat du Conseil de sécurité des Nations unies et d’autorisations kenyanes.

« Une mission d’évaluation par une équipe spéciale de la police kenyane est prévue dans les prochaines semaines », a indiqué ce communiqué. 

Au début du mois, le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, a appelé le Conseil de sécurité et les principaux pays contributeurs potentiels à agir rapidement pour créer les conditions nécessaires au déploiement d’une force multinationale en Haïti.         

Ce samedi aussi, le secrétaire d’État américain Antony Blinken a déclaré que des progrès avaient été accomplis pour l’instauration d’une force multinationale de maintien de la paix en Haïti, pays confronté à une hausse de la violence et de l’insécurité liées aux gangs.

« Nous sommes déterminés à mettre en place tout ce qui est nécessaire à la création d’une force multinationale, et notamment à trouver un pays chef de file pour ce faire, a déclaré M. Blinken. J’espère que nous pourrons bientôt faire état de progrès dans ce domaine. »                                                            

A la mi-juillet, le Conseil de sécurité de l’ONU, via la résolution 2692 (2023), a voté à l’unanimité le renouvellement pour un an du mandat du BINUH et a demandé au secrétaire général Antonio Guteress « de soumettre un rapport écrit au Conseil, en consultation avec Haïti, dans un délai de 30 jours, décrivant l’ensemble des options de soutien que les Nations unies peuvent fournir pour améliorer la situation en matière de sécurité, y compris le soutien à la lutte contre le trafic illicite et le détournement d’armes et de matériel connexe, une formation supplémentaire pour la police nationale haïtienne, le soutien à une force multinationale ne relevant pas des Nations unies ou une éventuelle opération de maintien de la paix, dans le cadre de l’appui à un règlement politique en Haïti », peut-on lire dans un communiqué de l’ONU.       

A côté du rapport du secrétaire général de l’ONU, il est attendu, sans date précise, le rapport de la commission des sanctions des nations-unies.           

Entre-temps, sur terrain, on observe un regain d’activités des gangs dans l’Ouest et dans l’Artibonite. Une nouvelle vagues de kidnappings et des attaques ont été signalés dans plusieurs points. A Liancourt dans l’Artibonite et à Tabarre sur lequel règne le gang Kraze Barye. Par rapport à la violence à Tabarre, les États-Unis ont ordonné le départ de leur personnel non essentiel basé en Haïti, ainsi que des familles. Cette décision, qui était dans les tuyaux depuis le début de la semaine, a été annoncée dans la soirée du 27 juillet.

« Le département d’État a ordonné le départ des membres des familles des employés gouvernementaux et du personnel non essentiel », a indiqué ce communiqué qui n’évoque pas le nombre de personnes concernées par cette mesure.               

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