Portée par la chorégraphe guadeloupéenne, Chantal Loïal, et sa compagnie Difé Kako, la 7e édition du festival Mois kréyol se poursuit dans l’Hexagone, avant de s’installer aux Antilles-Guyane, à partir de janvier.
Le Festival Mois kréyol 2023 a débuté le 8 octobre, à Paris. Qu’est-ce qui a motivé sa création ?
Il y a à la fois l’envie de ceux qui connaissent les Antilles, qui y ont vécu, y ont de la famille, des amis, de garder le contact avec la culture créole pour la chaleur humaine, les vibrations, la musique qui les prend aux tripes, notamment lors de nos conférences dansées où le public chante, danse… Le festival leur permet de retrouver les Antilles qui font partie de leur vie. Il y a aussi la curiosité de découvrir une autre culture : beaucoup découvrent les Antilles à travers Difé kako. Et, il y a tous les Antillais nés dans l’Hexagone !
Le festival réunit des fidèles ou de nouveaux venus entrent dans la danse, chaque année ?
Au fil des éditions et selon les spectacles, ça évolue. Cette année, particulièrement, nous avons programmé des artistes de La Réunion, des Antilles qui ont mobilisé leur réseau. Ce qui a permis de faire un beau démarrage, malgré les difficultés.
Pour la 7e édition, de nouvelles villes de l’Hexagone accueillent le festival…
En plus du soutien des institutions, du quotidien Le Monde, nous arrivons à étendre notre réseau au-delà de L’Ile-de-France. Cette année, Lyon, Clermont-Ferrand, Martigues… accueillent le Festival Mois kreyol. Pour notre première au Havre, la communauté antillaise était présente en masse et ça fait plaisir !
Le festival Mois kréyol se poursuit jusqu’au 24 novembre dans l’Hexagone, avant de s’installer en Guyane, Martinique et Guadeloupe à partir de janvier 2024. Programmation complète : www.lemoiskreyol.fr
