L’assistance à la population en cas de catastrophe naturelle est une des missions du BSAOM Dumont d’Urville basé à Fort-de-France, en Martinique. Après les passages successifs des ouragans ETA et IOTA, l’Amérique Centrale fait face à une importante catastrophe humanitaire. Les forces armées aux Antilles mettent à disposition leurs hommes et leurs moyens pour répondre à l’appel des gouvernements des deux pays caribéens.
En coopération avec la plate-forme d’intervention régionale en Amérique et aux Caraïbes (PIRAC) de la Croix Rouge française, ce sont six conteneurs et 35 palettes (contenant tentes, couvertures, tapis de sol, kits de cuisine, bâches, jerricanes d’eau, etc.) soit 180m3 et 35 tonnes qui sont en cours d’acheminement.
Un bâtiment de soutien polyvalent
Le bâtiment déchargera cette cargaison successivement dans les ports de Puerto Cortés, au Honduras et de Puerto Barrios, au Guatemala en respectant des mesures sanitaires strictes : pas de contact entre l’équipage et les équipes sur le quai, désinfection systématique des containers et palettes avant l’embarquement et au déchargement. La mission pourrait durer un peu plus de 15 jours selon l’évolution de la situation.
Admis au service actif en avril 2020, le BSAOM Dumont d’Urville est le plus récent des bâtiments de la classe D’Entrecasteaux. Bâtiment de soutien polyvalent embarquant 24 marins, il peut réaliser des missions de surveillance maritime, d’assistance humanitaire, d’intervention lors de pollution marine ou encore de lutte contre le narcotrafic.
Particulièrement adapté aux missions d’assistance humanitaire, il est conçu pour accueillir à son bord un grand nombre de passagers en cas d’évacuation, pour transporter du fret liquide ou matériel en grande quantité et il dispose d’une capacité de remorquage.
Basé à Fort-de-France, le Dumont D’Urville mesure 65 mètres de long pour une largeur de 14 mètres. Quatre bâtiments de ce type sont en service dans la Marine nationale, en Nouvelle-Calédonie, à la Réunion, à Tahiti et à la Martinique.
