Le Département et l’Etat luttent contre la pauvreté

L’exécutif départemental, le préfet de région et leurs partenaires font le bilan des actions de stratégie de lutte contre la pauvreté.

Ce mardi 9 mars, la présidente du Conseil départemental, Josette Borel-Lincertin, présidente de la Conférence Territoriale de l’Action Sociale et de la Famille (CTASF) ouvrira avec le préfet de région, Alexandre Rochatte, la séance annuelle de la Conférence Territoriale de l’Action Sociale et de la Famille.

Ils seront entourés des représentants des institutions et des associations œuvrant à la définition et à la mise en œuvre des politiques publiques sociales dans l’archipel guadeloupéen : le Rectorat, la Caisse d’Allocations Familiale, la Caisse Générale de Sécurité Sociale et l’UDAF.

Pour rappel, la Conférence Territoriale de l’Action Sociale et de la Famille, instance de co-construction, de pilotage, d’évaluation des politiques sociales, assure en Guadeloupe, depuis 2019, la mise en œuvre et le suivi des actions nationales et locales de la stratégie nationale de prévention et de lutte contre la pauvreté.

La stratégie de prévention et de lutte contre la pauvreté qui a été définie par l’État en concertation avec les Conseils départementaux, chefs de file de l’action et de l’aide sociale sur le territoire, mobilise notamment des crédits à parité entre l’État et le Conseil Départemental.

Pour une prise
en charge plus rapide

Pour 2020, la programmation commune Etat – Conseil départemental a été de plus de 6 millions d’euros pour la Guadeloupe, finançant des actions aussi diverses que la prise en charge plus rapide des bénéficiaires du RSA, la création de tiers-lieux et de centres sociaux, le financement du Samu Social ou la prévention des expulsions locatives.

Parmi les catégories de population ayant à être particulièrement accompagnées dans la résolution de leurs difficultés sociales, les mineurs de plus de 16 ans et les majeurs jusqu’à 30 ans se voient proposer à côté des mesures des dispositifs de droit commun, des secours d’urgence. Ces moyens sont d’une part, inscrits dans une enveloppe budgétaire de 150 000 euros pour faire face aux besoins du quotidien, d’autre part, à travers un accompagnement social renforcé avec la Mission Locale à hauteur de 90 000 euros pour les jeunes majeurs issus de l’Aide Sociale à l’Enfance (ASE).

A l’occasion de cette CTASF, il sera fait un bilan de toutes ces actions financées au cours de l’année écoulée ainsi qu’une présentation des orientations de la programmation pour l’année 2021.

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