Le conflit aux Sablières de Rivière-Sens stagne

En Guadeloupe, comme annoncé lundi 25 janvier, une réunion s’est tenue à la Dieccte de Gourbeyre en présence d’un représentant de la DEAL pour la médiation du conflit des Sablières de Rivière-Sens. Pour l’instant, il n’y a pas d’avancée notable dans le conflit.

Les revendications majeures des travailleurs en grève portent sur trois points :

  • l’augmentation du tarif des tickets-restaurants
  • l’embauche de 3 salariés en intérim depuis des années
  • le paiement des jours d’arrêt de travail pour grève relative au droit des salariés

Une nouvelle rencontre devrait avoir lieu prochainement

Alors que les représentants syndicaux font une proposition d’augmentation du tarif des tickets-restaurants de 1 euro, la direction des Sablières de Rivière-Sens n’envisage pas d’aller au-delà d’une augmentation de 30 centimes. En ce qui concerne le paiement des jours de grève, la direction semble ne pas vouloir les reconnaître.

Enfin, début d’avancée : la Dieccte et la DEAL travaillent sur un dossier quant à l’embauche d’intérimaires. Ayant reconnu que les délais de carence des travailleurs intérimaires ne sont pas respectés, ils sont en droit de revendiquer leur embauche en contrat longue durée. A ce sujet, une nouvelle rencontre devrait avoir lieu prochainement.

« On ne va pas se laisser déstabiliser. »

Didier Dyvrande, secrétaire général adjoint de l’UGTG.

Pas de progression majeure vers la fin du conflit pour l’instant, ce qui n’empêche pas l’UGTG (Union générale des travailleurs de Guadeloupe) de rester mobilisée.

Didier Dyvrande.

« On a bien compris qu’ils sont partis pour faire perdurer cette situation, on ne va aucunement se laisser déstabiliser. On sera toujours sur le piquet de grève », déclare Didier Dyvrande, secrétaire général adjoint de l’UGTG. Au vu des nombreux conflits en cours sur le territoire de la Guadeloupe, le syndicaliste annonce que « dans les jours à venir, la situation risque de se corser. »

Pour rappel, aucune issue n’a été trouvée concernant les conflits sociaux de la Carrière de Deshaies et de l’Hôpital de Beauperthuy.

Elodie Soupama

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