Le collectif guadeloupéen contre les violences policières toujours mobilisé

Une cinquantaine de personnes ont répondu, vendredi 30 janvier, au soir, à l’appel du Kolektif Gwadloup kont vyolans a jandam (Collectif guadeloupéen contre les violences policières). Un meeting était organisé devant la statue de Gerty-Archimède, à Basse-Terre.

Créé à la suite de la mort dans des conditions confuses de Claude Jean-Pierre lors d’une altercation avec les forces de l’ordre, à Deshaies, le 21 novembre 2021, le collectif cherche à mobiliser le plus largement possible pour que « la vérité jaillisse et que la justice soit rendue. »

Durant deux heures, plusieurs orateurs se sont succédés au micro pour dénoncer « les violences commises par les gendarmes ayant entraîné la mort d’un citoyen guadeloupéen » et mettre en lumière « la stratégie de justice coloniale » à l’œuvre en Guadeloupe et qui s’exprime depuis trop longtemps, non seulement à travers cette affaire Jean-Pierre, mais aussi avec celles de Charles Henri Salin en 1985 ou encore, de Didier Assor, en décembre 2017 par exemple.

Les membres du collectif, qui avaient déjà organisé un premier meeting, le 22 janvier, à Pointe-à-Pitre, ont exhorté l’assistance à rester « vigilante ». D’autres actions sont prévues dans les jours à venir.

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