Le Collectif des organisations prépare sa mobilisation du 23 juillet en Guadeloupe

En lutte depuis le 17 juillet 2021, le Collectif des organisations syndicales et associations annonce un grand rassemblement populaire, ce samedi 23 juillet, à Pointe-à-Pitre.

Ce jeudi 21 juillet, figurent deux rendez-vous à l’agenda du Collectif des organisations en lutte. Outre son meeting hebdomadaire qui se tiendra en début de soirée à la Mutualité (Pointe-à-Pitre), le Collectif devrait prendre part à la rencontre prévue à partir de 9 h 30, à la sous-préfecture de Pointe-à-Pitre, entre Jean-François Carenco, ministre délégué aux Outre-mer et les organisations syndicales. Un point reste cependant à éclaircir, selon le Collectif.

Maïté Hubert M’Toumo.

« L’invitation que nous avons reçue ne précise pas l’ordre du jour, indique Maïté Hubert-M’Toumo, Secrétaire générale de l’UGTG. Il n’est pas question que nous participions à une visite de courtoisie : on a vu ce qui s’est passé avec Lecornu [NDLR : le précédent ministre des Outre-mer]. Si nous allons à cette rencontre, c’est pour discuter des difficultés que nous avons en Guadeloupe, notamment la réintégration des salariés suspendus et tous les points de revendication qui figurent sur notre plateforme depuis l’année dernière. »

Vie chère, dégradation des conditions de travail, chômage, sargasses…

Le syndicat a adressé un courrier en ce sens à la préfecture de Guadeloupe, le 19 juillet. Quelle qu’en soit l’issue, le Collectif entend poursuivre son action. Samedi 23 juillet, dès 8 heures, à la Mutualité (Pointe-à-Pitre), le Collectif organise un défilé populaire dans les rues de Pointe-à-Pitre pour alerter sur la situation des personnels suspendus sans salaire depuis octobre 2021, pour certains, en réclamant leur réintégration.

Mais, il s’agit aussi pour le Collectif de mobiliser plus largement les étudiants, salariés, chômeurs, retraités… contre la vie chère, la dégradation des conditions de travail des salariés, les conflits en cours tant dans le privé que le public, l’absence d’eau au robinet, les sargasses… « C’est une première étape pour manifester notre désaccord face à une situation qui nous étouffe, continue de se dégrader et met tous les Guadeloupéens en souffrance », annonce Maïté Hubert-M’Toumo.

Cécilia Larney

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