Ce lundi 1er février a marqué le retour du CNRBT à la piscine de Rivière-des-Peres, à Basse-Terre.
3 ans et 6 mois que Basse-Terre attendait cet événement.
De pouvoir replonger dans le plus grand bassin de la Guadeloupe, encore aujourd’hui, à bientôt 50 ans, seule piscine à disposer de 8 couloirs sur 50 mètres.
« Je remercie toutes celles et tous ceux qui y ont contribué; de près ou de loin.
On va croiser les doigts pour que ce rêve reste réalité le plus longtemps possible… encore des dizaines d’années !
Merci aux adhérentes d’Aquagym et d’Aquabike qui ont été les premières, ce midi et ce soir, à goûter, de nouveau, à ce plaisir perdu depuis trop longtemps.
Merci, aussi, aux stagiaires sauveteurs qui ont suivi ce soir », a souligné le président Congré.
Les conditions sanitaires ont changé, crise COVID oblige. Elles sont plus strictes.
Il faudra s’y conformer.
« Les conditions financières sont, de très loin, beaucoup plus exigeantes qu’à la période de la fermeture.
Si nous payions jusque là un forfait raisonnable, il faut craindre que nous soyons contraints de devoir, nous ne savons pas encore à partir de quand, ni combien, voir exploser notre budget de fonctionnement avec une location envisagée à l’heure et à la ligne d’eau qui peut nous faire plonger définitivement !
Si de telles mesures devaient nous être imposées, nous pourrions nous retrouver face à de très grosses difficultés financières, et parallèlement à un risque potentiel de menace sérieuse sur la protection des 7 emplois salariés à temps plein dont dispose le CNRBT.
C’est la raison pour laquelle, ce soir, en Conseil d’Administration, nous avons décidé d’anticiper toute éventuelle catastrophe en faisant des choix qui préservent l’emploi de nos salariés.
L’économie devra protéger le Social pour que le social protège l’humain.
Les espaces restreints compte tenu du coût nous emmèneront à limiter les surfaces de pratique en privilégiant les activités les plus dynamiques financierement.
Cette décision est unanime et irrévocable au niveau du CA. Nous ne pourrons pas y échapper ni y déroger », a expliqué le dirigeant.
Horaires
A compter donc de ce mardi 2 février, les disciplines de l’Aquagym, les lundi, mardi, jeudi et vendredi, de 12 h 30 à 13 h 30 et de l’Aquabike, du lundi au samedi de 12h30 à 13 h 30 et de 18 à 19 heures, seront prioritaires et seront étalées sur la largeur et non sur la longueur sur les couloirs attribués.
Les disciplines de la Natation de perfectionnement, le mardi et le vendredi de 18 à 19 heures, et de Sauvetage sportif, le lundi et le jeudi, de 18 à 19 heures, se dérouleront, par conséquent, sur la partie la plus profonde de la piscine, dans la 2e zone au-delà de la ligne intermédiaire des 25 mètres du milieu du grand bassin.
Il en sera de même pour la Natation, le mercredi et le samedi de 12 h 30 à 13 h 30 et de 18 à 19 heures.
Toutes les activités du mercredi et du samedi après-midi et du samedi matin se déroulant dans le grand bassin sont réparties sur la largeur, séparées par des lignes d’eau installées à cet effet.
Le samedi matin, le petit bassin est réservé au baby club suivi du pre post natal.
Alors que le mercredi et le samedi après-midi, les plus petits, 4-6 ans, de l’Aisance Aquatique, pourront évoluer dans le petit bassin, alors que ceux du samedi matin plongeront directement dans le petit bain du grand bassin.
Les créneaux horaires des autres activités ne bougent pas… pour l’instant.
Cette semaine est une semaine test, aussi bien en piscine qu’en mer, et qu’en fonction des effectifs enregistrés, tant en mer qu’en piscine, tant le midi que le soir.
« Si l’impact de fréquentation est au détriment de l’investissement humain et économique du club, nous serons appelés à réduire les coûts en supprimant certaines séances vides de sens car vides d’adhérents ou de présences trop faibles.
A cet effet, des adaptations seront toujours possibles, en fonction de l’évolution des effectifs et de la progression des groupes », a rappelé le président.