Le Conseil départemental a officialisé sa décision de mandater le Centre Interinstitutionnel de Bilan de Compétence (CIBC) pour permettre aux bénéficiaires du RSA d’avoir un bilan de compétences dès le début de leur parcours. Les formations seront financées par le fonds solidaire européen (FSE). La convention a été signée ce vendredi 27 novembre, par la présidente du Conseil départemental Josette Borel-Lincertin et Philippe Roquelaure, président du CIBC Guadeloupe dans les locaux du CIBC à Pointe-à-Pitre.
Cette convention permettra au CIBC de donner 3 000 heures de formation. Des bilans de compétences seront dispensés aux bénéficiaires du RSA envoyés par le Conseil départemental, mais également aux femmes en situation de précarité et aux créateurs d’entreprises. D’autres prestations seront mises à la disposition du Conseil départemental dans le cadre de cette convention.
Un bilan de compétence est un droit pour tout salarié. Il permet à un salarié de faire un recensement de ces compétences afin de pouvoir définir ou redéfinir ses objectifs. Il permet également au salarié de connaître les options qui pourraient l’emmener vers une évolution professionnelle, ou opter vers une reconversion professionnelle.
Tafari TIROLIEN
Réactions
Philippe Roquelaure, président du CIBC Guadeloupe :
« On est très heureux de cette signature, car pour nous, c’est un pas supplémentaire vers la reconnaissance du travail rigoureux qui a été effectué par nos salariés. C’est une reconnaissance du CIBC qui travaille depuis 30 ans, pour être l’un des artisans du mieux-être des salariés en Guadeloupe. C’est un moment assez émouvant pour l’ensemble de l’équipe. »
Josette Borel-Lincertin, présidente du Conseil départemental :
« Le RSA, c’est également un accompagnement qui permet à la personne de pouvoir envisager l’avenir. Je crois que chaque individu a des projets, chaque personne aspire à aller plus loin et à sortir du tunnel RSA. Nous serons là pour les accompagner dans cette démarche, car pour nous, l’insertion, c’est indispensable. Si on parle du RSA sans parler d’insertion, cela n’a pas de sens. Il faut que l’individu se projette. La démarche commence par faire un bilan de compétences, connaître ses capacités, connaître les orientations possibles et les besoins du marché. Même quand on est diplômé, faire un bilan de compétences peut permettre de se rapprocher de la réalité et de connaître le besoin des entreprises. C’est pour cela que c’est un moment important et intéressant. Je souhaite que l’on puisse étendre cette offre sur la côte sous le vent et Marie-Galante (les formations seront disponibles à Basse-Terre, Baie-Mahault, Morne-à-l’eau et Pointe-à-Pitre.) car le public est également demandeur dans ces régions. »