Le champion d’escrime Yannick Borel aux JO des quartiers de Capesterre Belle-Eau

Champion du monde, champion olympique d’escrime, Yannick Borel a participé au lancement des Jeux Olympiques des quartiers à Capesterre Belle-Eau, Terre de Jeux, ce samedi 12 août.

Le sport comme outil de cohésion au sein des quartiers, atout santé, tremplin vers l’excellence, le sport a réuni plusieurs générations à l’école Joliot-Curie de Capesterre Belle-Eau, ce samedi 12 août. La manifestation, qui intègre le programme d’animations autour des Jeux Olympiques Paris 2024, coordonné en Guadeloupe, par la Drajes*, a accueilli un invité de choix. Escrimeur guadeloupéen au palmarès exemplaire, Yannick Borel était aux côtés des jeunes de la commune.

Yannick Borel, avec Jean-Philippe Courtois (à gauche), maire de Capesterre Belle-Eau, Estelle Boisdron, de la Drajes et Pascal Némorin, directeur du Centre social Belle-Eau.

 « Cet événement est nécessaire pour sensibiliser les jeunes au sport, et il est aussi important pour nous, sportifs de haut niveau, et les Guadeloupéens, a rappelé Yannick Borel. Les Jeux Olympiques nous concernent. Beaucoup de champions viennent de la Guadeloupe : nous représentons aussi bien la France que la Guadeloupe et nous avons toujours une pensée pour notre île et les gens qui nous soutiennent en Guadeloupe ! »

Yannick Borel s’est essayé au badminton avec le Karukera Sporting Club de Petit-Bourg.

« J’ai beaucoup travaillé pour en arriver là ! »

Yannick Borel, champion d’escrime.

Lors de son échange avec les participants aux Jeux Olympiques des quartiers de Capesterre Belle-Eau, Yannick Borel est revenu sur son parcours, ses sources de motivation, les méthodes mises en place pour se construire une voie vers l’excellence, en mettant en avant l’importance du travail.

« Quand on me demande comment j’en suis arrivé là, je réponds toujours que c’est par le travail. L’escrime est avant tout une passion : j’ai beaucoup travaillé pour en arriver là. Il faut croire en soi, on est le premier acteur de son projet, quel que soit le domaine. Peut-être que parmi les jeunes que j’ai rencontrés à Capesterre Belle-Eau, il y a de futurs champions olympiques ! Quand on veut être le meilleur, on peut venir de n’importe où, en particulier de la Guadeloupe, et aller très loin, obtenir la reconnaissance mondiale ! »

Le sport pour tous à Capesterre Belle-Eau

Initiée par le Centre social Belle-Eau, labellisé Impact 2024, en partenariat avec la Drajes*, cette journée dédiée tant à l’initiation qu’aux challenges sportifs, ne sera pas la dernière ! « Le label Terre de jeux est l’occasion de mettre en avant nos activités sportives, nos clubs, mais aussi d’allier deux aspects fondamentaux : le sport de compétition pour ceux qui en ont besoin et le sport santé, précise Jean-Philippe Courtois, maire de Capesterre Belle-Eau. Les Jeux Olympiques des quartiers permettent d’inciter le plus grand nombre à pratiquer une activité sportive, plus particulièrement nos aînés : il faut que nous allions vers eux ! »

Jusqu’à l’ouverture des JO, en juillet 2024 – et au-delà ! -, la ville de Capesterre Belle-Eau accueillera plusieurs manifestations sportives, particulièrement dans les quartiers. Dès septembre, une course cycliste sera organisée à Routhiers. Puis, une autre traversera L’Habituée, en novembre. Parallèlement, le Centre social Belle-Eau poursuivra son action en faveur du sport au sein des établissements scolaires. « Notre objectif, c’est d’accompagner un groupe de jeunes aux JO, à Paris », annonce Pascal Némorin, directeur du Centre social.

Cécilia Larney

*Drajes : Délégation régionale académique à la jeunesse, à l’engagement et aux sports

En route pour les JO !

Marc Lemercier, directeur de la Drajes Guadeloupe et Yannick Borel.

Après des vacances « o péyi » bien méritées, Yannick Borel poursuivra, dès la rentrée, la préparation de la saison olympique. Le multiple champion d’escrime ne fait pas mystère de « son » objectif lors des JO de Paris : décrocher la médaille d’or olympique en individuel qui manque à son palmarès. « L’épreuve individuelle en juillet 2024, à Paris, c’est tout ce qui m’anime et me motive ! », confie-t-il. La qualification en équipe a déjà débuté et se poursuivra jusqu’en avril 2024. « C’est un combat assez long, dur, éprouvant, annonce Yanick Borel, mais il faut le faire pour gagner sa place dans l’équipe ! »

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