Le centre de vaccination du campus de Fouillole est ouvert

En Guadeloupe, jusqu’au vendredi 4 juin, la communauté universitaire peut désormais se faire vacciner contre la Covid-19 au centre éphémère installé au campus de Fouillole (Pointe-à-Pitre). Depuis ce mardi 1er juin, étudiants, membres du personnel administratif et enseignants ont reçu leur première dose de Pfizer.

Pendant 4 jours, du mardi 1er au vendredi 4 juin, le centre éphémère de vaccination anti-Covid-19 du campus de Fouillole (Pointe-à-Pitre) accueille les volontaires. Au premier étage de l’amphithéâtre Mérault, un espace est dédié à la vaccination. Mis en place en collaboration avec de l’Agence régionale de santé et le vaccinodrome de l’aéroport Pôle Caraïbes (Les Abymes), le centre éphémère de vaccination du campus de Fouillole administre depuis ce mardi 1er juin la première dose de Pfizer aux volontaires. Dans quelques semaines, ils se rapprocheront du vaccinodrome de Pôle Caraïbes pour la seconde dose.

Jusqu’à vendredi, l’amphi Mérault accueille les volontaires à la vaccination.

« Nous avons ouvert ce centre pour être au plus près des étudiants et de la communauté universitaire, indique Soly Foy, infirmière du service médecine préventive du campus de Fouillole. Munis de leur carte vitale, les volontaires sont invités à remplir le questionnaire de santé avant d’être reçus en entretien par l’un des deux médecins. Ensuite, l’une des deux infirmières procède à l’injection. Une autre infirmière se charge de la surveillance des patients après l’injection pendant 15 minutes. »

A chacun ses raisons…

Etudiants en médecine, Killian et Céline ont eux aussi fait le choix de se faire vacciner, ce mardi matin. « Etant étudiant en 4e année, je serai souvent amené à être en milieu hospitalier, donc je préfère me faire vacciner », a expliqué Killian. Céline, elle, voit dans ce vaccin, une façon d’être « tranquille à l’approche des vacances et pour d’éventuels voyages ». Enseignant à l’université, Frédéric s’est fait vacciner pour « éviter les formes graves de la maladie ». Sa collègue, Célia, considère ce vaccin comme « l’espoir d’un retour à la vie normale ». Jusqu’à vendredi, de 8 à 13 heures, les autres membres de la communauté universitaire pourront suivre leur exemple.

Cécilia Larney

Avec l’association Wi Bash

William Le Blanc (3e à gauche), président de l’association Wi Bash, avec Benoît, Mehdi et Shadd.

Pour une meilleure gestion du stock de vaccins une pré-inscription est recommandée. Une mission dont se charge les étudiants de l’association Wi Bash, présidée par William Le Blanc. « Se faire vacciner, c’est la seule manière de lutter utilement contre le virus, rappelle William Le Blanc. Quand tout le monde sera vacciné, on pourra peut-être enfin se débarrasser du masque définitivement. »

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