De nombreux agriculteurs ultramarins convertissent leurs exploitations au bio. Le bio peut-il aider les Outre-mer à atteindre leurs objectifs d’autonomie alimentaire ? La question est posée dans Outre-mer, et si on bougeait les lignes, à l’occasion du salon de l’Agriculture.
Après vingt ans de progression continue, les ventes de produits issus de l’agriculture biologique connaissent depuis deux ans un recul en France. Le phénomène s’observe également avec un décalage dans les Outre-mer. En période d’inflation, le « bio » semble victime d’arbitrages défavorables opérés par les familles dans leurs budgets.
Comment renouveler les filières d’exportation ?
Pour autant, de nombreux agriculteurs ultramarins continuent de faire le choix de convertir leurs exploitations au bio. Une décision qui engage, car le processus permettant d’obtenir le label convoité nécessite de leur part un investissement en temps et en argent.
Le bio peut-il aider les Outre-mer à atteindre leurs objectifs d’autonomie alimentaire ? Permettra-t-il de renouveler les filières d’exportation et de répondre aux inquiétudes des populations en matière de risque sanitaire ?
Des questions auxquelles les invités de Sophie Vingadassalom tenteront d’apporter des réponses :
- Hugues Bergère, président de la coopérative Bio Savane Macouria (Guyane)
- Philippe Henry, vice-président de l’Agence Bio et dirigeant de la FNAB (Fédération Nationale d’Agriculture Biologique)
- Karen Toris, de l’ssociation Ta Nou Bio Martinique
- Françis Toumson, directeur général des services de la Chambre d’agriculture de la Guadeloupe
Jeudi 23 février, à 20 heures, sur Guadeloupe la 1e