Lawonn’ : carrefour de rencontre entre les arts

Ce dimanche 7 février au matin, un lieu anime le quartier et enchante les curieux. Au cœur du quartier de l’Assainissement à Pointe-à-Pitre, se cache un tout autre univers. C’est le premier « lawonn’ »’ du Bigidi’Art. Le Larel Bigidi’Art abrite une école de danse, Lafabri’k. Conceptualisée par Léna Blou, cette dernière la présente davantage comme un lieu transversal des cultures. 

Les invités de ce Lawonn. Photos ES

Le “lawonn’” est un concept original qui réunit les voix, les instruments et les corps novices ou confirmés dans une totale improvisation. « L’idée c’est de ne pas créer de frontières. Tout le monde peut accéder à l’art. On veut que les gens construisent en “lespri” en dehors des clous », affirme la célèbre chorégraphe Léna Blou. Le but du Bigidi’art est de permettre à tous d’accéder à la culture mais aussi aux artistes, à travers des stages de danse, des conférences ou encore des « lawonn’ ». 

Un mélange
des univers 

Pour cette première, des invités d’exception ont répondu à l’appel afin de faire danser les corps sur des sonorités qui les rassemblent. Avec Félix Flauzin, Michel Louise, Allan Blou, Jean-Luc Mégange et Joanne Etheart, chants, instruments et danses n’ont fait qu’un.

Dominik Coco.

« C’est très intéressant ce mélange entre musique, musiciens, danseurs professionnels ou pas. Je trouve ça super ! C’est une bonne expression pour le corps”, dit l’artiste Dominik Coco. 

Joanne Etheart, professeur de danse jazz et contemporaine est, elle, ravie de ce premier cours dispensé en Guadeloupe. « J’ai trouvé cette énergie exceptionnelle ! On a donné l’occasion à toutes les personnes qui le souhaitaient de se retrouver dans une belle énergie ensemble », constate-t-elle. 

Un événement
accessible à tous

Les élèves du jour et les artistes.

Ils étaient nombreux ce dimanche à tenter l’expérience. Il y a en avait pour tous les niveaux et tous les âges. « J’ai trouvé que c’était une bonne initiative ça permet de transpirer et de se relâcher, de lâcher toute la pression de la semaine », confie Gladys. 

Karen Geoffroy, elle, est danseuse et chanteuse professionnelle : « trois heures de danse un dimanche matin c’est pas mal ! Il y en avait pour tous les goûts, c’est vraiment bien de mélanger les niveaux et les styles de danses ». 

Le 2e “lawonn’” est prévu le dimanche 28 mars de 9h à 12h. Un événement gratuit et ouvert à tous. 

Elodie Soupama

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