Le député de la Guadeloupe Max Mathiasin « se félicite de l’adoption, à l’unanimité, par l’Assemblée
nationale, de la proposition de création d’une commission d’enquête sur la vie chère dans les Outre-mer présentée par le groupe socialiste dans le cadre de sa « niche » parlementaire. »
S’exprimant à la tribune au nom de son groupe LIOT « Libertés, Indépendants, Outre-mer et Territoires », le député Mathiasin a souligné que « seule la commission d’enquête, avec ses prérogatives (obligation de déférer à ses convocations et de déposer sous serment, possibilité pour le rapporteur de contrôle sur pièces et sur place, possibilité de demander à la Cour des comptes de procéder à des enquêtes…), permettra de faire toute la lumière sur les différents facteurs concourant à la vie chère. »
Il conviendra, a-t-il précisé, d’analyser :
✓ Le rôle de la formation des prix et des marges des produits alimentaires ;
✓ Le rôle de la TVA et de l’octroi de mer ;
✓ Le poids des oligopoles, des industriels, des importateurs, des distributeurs, du fret… ;
✓ Le bien-fondé et l’attractivité des boucliers-qualité-prix ;
✓ La pertinence de les élargir à des « familles » de produits de première nécessité, comme les pâtes ou les conserves ;
✓ La façon dont sont répercutées sur les consommateurs les mesures en faveur du pouvoir d’achat ;
✓ Les prix du billet d’avion, de l’essence, des logements.
Le député Mathiasin insiste sur la nécessité d’appliquer le principe de différenciation aux politiques publiques pour permettre enfin aux économies des territoires de converger vers l’autonomie alimentaire et l’autonomie énergétique, de tendre vers plus de justice économique et sociale.