L’ADIE met à l’honneur les femmes entrepreneures

Accompagnée d’une délégation composée du Conseil Départemental, du CIDFF (Centre national d’information des droits des femmes et de la famille), de membres de Mains de Fées, et de leur coach bénévole, l’ADIE (Association pour le droit à l’initiative économique) est allée à la rencontre de trois entrepreneures mises à l’honneur en ce 8 mars, Journée internationale des droits des femmes. 

L’ADIE est une association qui vient en aide aux entrepreneurs. Active sur des missions d’accompagnement dans la création ou encore de financements, l’ADIE offre une alternative non négligeable à ceux et celles qui se tournent vers elle. 

Elles y sont arrivées

Marie-Laure Ledreck : « Ailleurs je n’ai pas trouvé de réponse, je n’ai pas trouvé d’aide. »
Photos ES

Marie-Laure Ledreck, est restauratrice aux Abymes. Il y a quatre ans de cela, elle a fait appel à l’ADIE pour créer son entreprise. « Ailleurs je n’ai pas trouvé de réponse, je n’ai pas trouvé d’aide. C’est l’ADIE qui m’a conseillée et apporté un financement à hauteur de 5 000€ pour acheter du matériel. » Une belle opportunité pour cette femme qui a su fidéliser sa clientèle et prévoit de nouveaux aménagements dans son local. 

Rosa Ingadassamy œuvre pour entretenir sa famille
et propulser son entreprise toujours plus loin.

Rosa Ingadassamy aussi a été accompagnée il y a quatre ans. Entrepreneure depuis 15 ans, elle a fait appel à l’ADIE (Association pour le droit à l’initiative économique) pour un soutien économique afin de relancer son activité dans le secteur de la beauté. Rosa estime qu’elle fait « partie des femmes qui se battent ». Mère de 4 enfants, elle œuvre pour entretenir sa famille et propulser son entreprise toujours plus loin.  

Sabrina Laugier : « Cela m’a aidée sinon je n’aurais pas pu le faire »

Plus récemment, c’est Sabrina Laugier qui a bénéficié d’un microcrédit de l’association. Après s’être vue refuser un prêt bancaire, la jeune femme de 31 ans a trouvé cette alternative qui lui a permis de lancer son activité prometteuse au cœur de Pointe-à-Pitre. « Quand on est jeune et surtout une femme, c’est une aide énorme pour nous. Cela m’a aidée sinon je n’aurais pas pu le faire », confie Sabrina. Depuis qu’elle a ouvert son restaurant spécialisé dans les gaufres et les glaces il y a deux mois, elle connaît un vif succès, notamment auprès des jeunes écoliers du quartier. 

« C’est possible
d’entreprendre »

Pour l’ADIE, cette visite était l’occasion de montrer aux femmes et à leurs partenaires que « c’est possible d’entreprendre. Nous avons voulu mettre en lumière les initiatives de femmes fortes, battantes persévérantes qui ont dû redoubler d’effort pour avancer », dit Marjorie Royer, conseillère à l’ADIE.  

A l’ADIE Guadeloupe, elles sont 68% de femmes à être accompagnées dans leur projets d’entreprise. 

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