Depuis le lundi 11 octobre, le Syndicat des transporteurs de matières dangereuses (STMD) est mobilisé devant les grilles de la Société anonyme de raffinerie des Antilles (SARA), en Martinique, pour dire non à l’augmentation du prix du gaz.
Depuis le 1er octobre, la bouteille de gaz de 12,5 kilos coûte 30,56 euros. Les transporteurs bloquant l’accès du site, empêchent tout approvisionnement de carburants en Martinique. Une situation qui n’est pas sans conséquence. Après trois jours de blocage, les premières pénuries se font sentir. Les stations services sont d’ores et déjà prises d’assaut par les automobilistes et certaines seraient déjà en situation de manque. D’autre part, la société Vedettes Tropicales affirme ne pas pouvoir assurer son service de transport entre Fort-de-France et les Trois-Îlets, à partir de ce jeudi 14 octobre, dans l’après-midi.
« Plus de gazole pour le service de demain… »
Ce mercredi 13 octobre, une rencontre entre les transporteurs et un représentant de la Préfecture n’a pas permis d’avancer sur ce dossier. Si aucune solution n’est trouvée dans ce conflit, la situation risque rapidement d’empirer.
« On a plus de gazole pour assurer le service de demain, explique Charles Conconne, responsable de Vedettes Tropicales. On n’a pas de visibilité pour la journée de demain. C’est contraignant car il y a des enfants qui doivent aller à l’école et des gens qui doivent travailler ».
Rodolf Etienne