Depuis mars 2020, les producteurs agricoles de Guadeloupe souffrent. La Région Guadeloupe les a reçus afin de trouver des solutions. S’il y en a, elles ne seront pas faciles à mettre en œuvre tant que la situation internationale sera incertaine.
Les producteurs agricoles de Guadeloupe souffrent parce que leurs productions de qualité qu’ils ont l’habitude de vendre aux restaurants et restaurants d’hôtels, que ce soient viandes et fruits et légumes frais, n’ont pas pu être écoulées : hôtels et restaurants étaient la plupart du temps fermés, ou quand ils ne l’étaient pas les touristes ne pouvaient facilement accéder à la Guadeloupe.
Le manque à gagner se chiffre en millions d’euros.
Depuis la fin des restrictions sanitaires, l’ouverture des frontières, c’est la guerre en Ukraine qui impacte leurs productions.
En effet, les intrants, engrais divers, et les aliments pour les bétails, cochons, poules, etc. sont essentiellement produits dans cette zone de guerre entre Russie et Ukraine.
On estime que l’augmentation des prix supportée par les producteurs de Guadeloupe est de 40% (canne et banane).
Le risque est la disparition de planteurs et d’éleveurs découragés faute d’avoir la trésorerie suffisante pour supporter ces augmentations.
La Région a promis de se pencher sur ces problèmes et rechercher avec les filières ce qu’il faut mettre en place comme mesures pour préserver les entreprises, les emplois et la production locale.
Ce ne sera pas simple et au-delà des mots les producteurs de Guadeloupe attendent sans aucun doute des actions concrètes. Rapidement.
