En conférence de presse ce lundi 8 mars, le SNES-FSU a dénoncé des harcèlements dont se rendraient auteurs des chefs d’établissements scolaires.
Le syndicat a dit son étonnement de voir que les informations remontées vers le rectorat ne donnaient lieu à aucune sanction. Voire même qu’elles étaient traitées « avec mépris… »
La rectrice Christine Gangloff-Ziegler mise en cause, il fallait lui donner la parole. La rectrice est au fait de ces comportements, dit les étudier avec ses équipes. S’ils sont avérés, dit-elle, il y a des sanctions S’il y a quiproquos sur les intentions des personnes, il y a médiation. S’il y a violences sexuelles, la justice prend le pas sur le rectorat.
« Dans une organisation aussi lourde et complexe que peut être une académie, il y a des éléments d’informations qui sont remontés. Quand nous avons connaissance de ces informations, nous intervenons pour rencontrer les personnes concernées. Alors, après les avoir entendues, nous mettons en place des solutions. S’il y a lieu nous prenons des sanctions contre les personnes à l’origine des violences sexuelles ou sexistes. Mais, souligne Christine Gangloff-Ziegler, les cas sont limités. »
« Il faut, ajoute-t-elle, chaque fois, bien évaluer la situation. Aucun cas n’est identique à un autre. Parfois, il s’agit de quiproquos et il faut que les deux protagonistes en parlent, avec nous. Pour dissiper les doutes éventuels. D’autres fois, il faut sanctionner. Parfois, il faut aller plus loin. Et alors, c’est la justice qui prend la main sur le dossier. »
« Dans l’un des cas cités dans un tract du syndicat dont vous parlez, il y avait un représentant de ce syndicat au cours de l’entretien avec la personne qui remontait les faits. Non, nous n’avons aucun mépris pour ce type d’affaire. Il faut, cependant, les traiter avec prudence. Si les faits sont avérés, il y a des sanctions. Plus ou moins lourdes. Mais il n’y a ni indifférence, ni mépris, plutôt une grande attention pour faire cesser ces harcèlements. »
André-Jean VIDAL