Et si on bougeait les lignes, magazine d’information du pôle Outre-mer s’interroge sur la pratique de la plaisance à l’heure du réchauffement climatique et des défis environnementaux.
Avec 1 million de navires immatriculés, 5 500 entreprises et 45 000 emplois directs, le nautisme est un secteur en expansion en France hexagonale et dans les Outre-mer. Pourtant, en dépit de cette apparente bonne santé, le modèle doit se réinventer s’il veut perdurer. Bateaux, usages, équipements portuaires, rien n’échappe à cette nécessaire introspection.
Bien que l’impact du nautisme en navigation soit faible quantitativement par rapport à d’autres sources de pollution marine, il représente une menace pour l’environnement des zones naturelles avec des écosystèmes fragiles.
Des chantiers d’envergure
Transition écologique oblige, le cycle de vie d’un bateau doit désormais être réexaminé à l’aune de son impact sur l’environnement, de sa fabrication, jusqu’à sa déconstruction. Aucune des étapes de sa vie n’échappe à cet examen critique. Remplacer les composites par des matériaux naturels, développer la motorisation électrique, recycler les épaves et plus généralement les vieilles coques, les chantiers sont multiples et d’ampleur.
Pour faire le point sur cette mutation inéluctable, Sophie Vingadassalom (rédaction de Malakoff), en collaboration avec les rédactions du réseau des 1ère, reçoit des acteurs de la filière réunis à Saint-Malo. Une occasion de confronter innovations et expériences développées dans les Outre-mer et l’Hexagone.
Mercredi 9 novembre, à 22 h 15, sur Guadeloupe la 1e
Jeudi 10 novembre, à 20 h 05, sur Guyane la 1e
Les invités
- Stanislas Thuret, skipper Everial
- Patrick Vial Collet, président de la Chambre de commerce et d’industrie des îles de Guadeloupe
- Kéni Pipérol, skippeur Captain Alternance
- Jean-Louis Roucayrol dit Lalou, skipper, patron de chantier
- Louis Noel Viviès, directeur général de l’Energy Observer
- Stéphane Bourrut Lacouture, responsable RSE chez Oc Sport Pen Duick