La candidature de la Martinique a été accueillie avec enthousiasme du côté du Parc Naturel de la Martinique (PNM).
La nouvelle n’est pas anodine au moment où la destination Martinique bat de l’aile dans le domaine du tourisme. Lundi 26 octobre, le Comité Français du Patrimoine Mondial (CFPM) validait une nouvelle fois la candidature des volcans et forêts de la Montagne Pelée et des Pitons du Nord de la Martinique au patrimoine mondial de l’UNESCO (convention 1972). Pour rappel, le président de la République Emmanuel Macron avait préféré, au début de l’année 2020, la candidature du phare de Cordouan situé dans l’estuaire de la Gironde, dans l’Hexagone. Il devra donc de nouveau plancher sur la candidature martiniquaise en janvier 2021, suite à l’annonce du Comité Français du Patrimoine Mondial. Développement socio-économique, renfort de l’intérêt pour la faune et la flore, visibilité internationale, atout touristique indéniable sont les différents arguments prônés par le Parc Naturel de la Martinique (PNM) et la Collectivité territoriale de la Martinique (CTM).
Un atout touristique majeur.
Le projet de l’inscription de la Martinique au patrimoine mondial date de 2014. Il met en avant les atouts non négligeables des espaces naturels préservés, considérés comme uniques dans la Caraïbe. Au total, trois massifs sont concernés : le mont Conil, la Montagne Pelée, les pitons du Carbet et son Morne Jacob, qui hébergent tous une faune et une flore reconnues comme irremplaçables à l’échelle internationale. Si la Martinique était définitivement inscrite au Patrimoine mondial de l’UNESCO, pas moins de 30 à 40% d’augmentation de fréquentation touristique pourraient être envisagés, sans compter les perspectives de préservation, de gestion et de mise en valeur des patrimoines culturels et environnementaux de la région. Un dossier qui est donc relancé avec cette annonce. A suivre.
Rodolf Etienne
