Jusqu’au 11 septembre, à Marseille, une délégation du Parc naturel régional de la Martinique (PNRM) est présente au Congrès mondial de la nature de l’Union Internationale pour la conservation de la nature (UICN).
Organisé tous les quatre ans, le Congrès mondial de la nature réunit plusieurs milliers de leaders et décisionnaires issus de gouvernements, de la société civile, des peuples autochtones, du monde des affaires et du milieu universitaire.
Un rassemblement international qui constitue une étape décisive vers la prise de conscience collective de la nécessité de conservation et de développement d’un nouveau cadre mondial pour la biodiversité.
Le Congrès mondial de la nature de l’Union Internationale pour la conservation de la nature (UICN) vise à déterminer de façon démocratique les questions les plus urgentes en matière de conservation de la nature, ainsi que les actions à entreprendre pour y répondre.
A la découverte de la réserve naturelle de Génipa
Dans le cadre du Congrès mondial de la nature de l’Union Internationale pour la conservation de la nature (UICN), le Parc naturel régional de la Martinique (PNRM) présente sur son stand (pavillon France, auditorium Stand n°A00 Hall 3), une visite virtuelle de la réserve naturelle de la baie de Génipa, à Ducos.
L’occasion pour les visiteurs de découvrir la biodiversité martiniquaise, plus particulièrement cet environnement naturel, avec pour but ultime de comprendre la nécessité de sa préservation et de découvrir des outils de gestion et de valorisation de ce patrimoine particulièrement riche en espèces endémiques. Un espace fragile, car soumis à la pression croissante des activités humaines.
Rodolf Etienne
Pour la préservation des milieux naturels
Le Congrès mondial de la nature de l’Union Internationale pour la conservation de la nature (UICN), propose également des rencontres-débats avec pour finalité l’adoption de motions qui deviendront ensuite des recommandations pour les décideurs. Pour le groupe de travail spécifique Outre-mer, cinq propositions ont été formulées, dont quatre déjà adoptées :
- la protection des mangroves
- l’enjeu du sable
- la préservation des poissons herbivores en milieu récifal
- la gestion des dispositifs de concentration de poissons utilisés par la pêche intensive
La cinquième proposition, plus polémique, concerne l’impact des mines sur la biodiversité. Cette motion doit encore être débattue, les pays miniers membres de l’UICN et les défenseurs de l’environnement n’arrivant pas, pour le moment, à trouver un terrain d’entente.