Jusqu’au 2 mai, les inscriptions sont ouvertes pour accéder aux concours de surveillants pénitentiaires. Les lauréats des concours intègreront l’ENAP (Agen) pour une formation de 6 mois rémunérée.
Avec un budget sans précédent de près de 10 milliards d’euros et une réforme historique pour accélérer les carrières et revaloriser les professions, le ministère de la Justice poursuit ses efforts de recrutement en 2024, notamment pour renforcer le corps des surveillants pénitentiaires. Une nouvelle campagne de recrutement de surveillants pénitentiaires a démarré le 18 mars avec l’ouverture des inscriptions à deux concours, le premier au niveau national et le second spécifique à l’Île-de-France. Les inscriptions sont ouvertes jusqu’au 2 mai.
Une nouvelle campagne de recrutement de surveillants pénitentiaires a démarré le 18 mars avec l’ouverture des inscriptions à deux concours : le premier au niveau national et le second spécifique à l’Île-de-France.
Acteurs principaux de la détention, les surveillants pénitentiaires assurent la prise en charge des personnes qui sont confiées par l’autorité judiciaire à l’administration pénitentiaire, en veillant notamment à la bonne exécution des obligations pénales et à la sécurité des citoyens. Au quotidien, ils participent également à la lutte contre la récidive, aux côtés des personnels pénitentiaires d’insertion et de probation, en favorisant la réinsertion des personnes détenues.
Des évolutions notables
Sous l’impulsion d’Éric Dupond-Moretti, garde des Sceaux, ministre de la Justice, la profession de surveillant pénitentiaire a connu en 2023 plusieurs avancées destinées à rendre la carrière beaucoup plus attractive.
Depuis le 1er janvier 2024, le corps des surveillants pénitentiaires est désormais un corps de catégorie B, dont le recrutement sera effectué à partir de 2025 au niveau baccalauréat. Les deux concours de 2024 seront les derniers pour lesquels les candidats pourront postuler avec un niveau brevet des collèges. Le corps de commandement a évolué quant à lui vers la catégorie A au 1er janvier 2024.
Les lauréats des concours qui intègrent l’ENAP à Agen y suivent durant 6 mois une formation rémunérée.Cette formation alterne apprentissages théoriques et pratiques à l’école, et stages en établissements pénitentiaires. Les lauréats sont affectés en établissement en tant que stagiaire pendant un an et sont ensuite titularisés fonctionnaires. Depuis le 1er janvier 2024, un surveillant en sortie d’école bénéficie d’une rémunération nette de 1 990€.
Quelle rémunération ?
Elève : rémunération de 1 441 € (hors primes de stage)
Surveillant : rémunération de 1 990 € à 2 746 €
Brigadier-chef : rémunération de 2 301 € à 2 804 €
Major : rémunération de 2 504 € à 3 050 €
Rémunération nette mensuelle au 01/01/2024, y compris primes liées aux fonctions (ICP et PSS), hors heures supplémentaires, dimanches, jours fériés, nuits et primes liées à la situation familiale ou géographique. La rémunération des élèves varie selon qu’ils soient en formation à l’Enap ou en stage.
Le métier de surveillant pénitentiaire intervient en lien étroit avec l’ensemble des services de la Justice ainsi que les forces de police et de gendarmerie. La profession permet d’évoluer rapidement, notamment vers des fonctions d’encadrement et d’accéder à plusieurs niveaux de responsabilité, grâce à l’accès au corps de commandement.
Plus d’informations sur lajusticerecrute.fr/devenezsurveillant
Conditions d’accès aux concours
Les inscriptions sont ouvertes du 18 mars au 2 mai 2024. Un candidat ne peut s’inscrire qu’à un seul concours parmi le concours national et le concours spécial Île-de-France. L’épreuve d’admissibilité se déroulera le 5 juin et sera suivie, pour les admissibles, d’épreuves d’admission du 21 août au 18 septembre 2024. Les résultats seront connus le 18 octobre 2024.
Il est également possible de devenir surveillant par la reconnaissance des acquis d’expérience professionnelle à l’oral (RAEP) avec 3 ans d’expérience minimum dans la sécurité.
Les candidats doivent :
• Être de nationalité française
• Être âgé de 18 ans minimum à 45 ans maximum au 1er janvier 2023
• Être titulaire du brevet national des collèges, un diplôme ou titre classé au moins de niveau 3
• Être en possession de ses droits civiques et d’un casier judiciaire vierge