La gymnaste Mélanie de Jesus dos Santos ira aux JO

La gymnaste martiniquaise Mélanie de Jesus dos Santos intègrera l’équipe de France de gymnastique aux Jeux Olympiques de Tokyo (23 juillet – 9 août). A ses côtés, Marine Boyer, Carolann Héduit et Aline Friess.

Née en 2000, à Schœlcher (Martinique), Mélanie de Jesus dos Santos est aujourd’hui la Française la plus titrée aux championnats d’Europe de gymnastique artistique, hommes et femmes confondus. Quadruple championne d’Europe, à l’échelle nationale, elle a cumulé sept titres de championne de France entre 2017 et 2019. C’est à l’âge de 5 ans que Mélanie débute la gymnastique artistique, au sein du club La Gauloise de Trinité, en Martinique. Très vite, son potentiel est repéré et à l’âge de 12 ans, elle intègre le Pôle France de Saint-Etienne.

Une carrière des plus brillantes

A partir de 2013, Mélanie de Jesus dos Santos est membre de l’équipe de France, d’abord en junior, où elle devient vice-championne du concours général de 2015. Pourtant, une chute à cheval l’éloigne durant 9 mois de la compétition et des Jeux olympiques de 2016.

Revenue au meilleur de sa forme, Mélanie de Jesus dos Santos enchaîne les podiums en amical. En 2017, elle termine médaille de bronze à l’American Cup et s’inscrit à la 5ème place mondiale. Elle est également sacrée, cette même année, championne de France au concours général.

La constance au plus haut niveau

En 2018, en Coupe du monde à Doha, au Qatar, elle décroche deux médailles, le bronze aux barres asymétriques et l’or à la poutre. Elle domine alors les championnats de France avec trois médailles d’or. Elle sera également, cette année-là, la troisième Française à devenir championne d’Europe au sol. En avril 2019, après une blessure aux doigts en début d’année, Mélanie est sacrée championne d’Europe du concours général.

De retour en mars 2021, Mélanie de Jesus dos Santos s’impose aux championnats d’Europe à la poutre et devient la première Française sacrée sur cet agrès à l’échelle continentale. Avec cette nouvelle nomination aux Jeux olympiques de Tokyo, tout l’espoir français repose sur ses épaules ainsi que sur celles de ses compatriotes.

Rodolf Etienne

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