La Guadeloupe accueille la 77e conférence annuelle de l’Institut des pêches

La Région Guadeloupe accueille jusqu’au 8 novembre 2024, la 77e édition de la conférence annuelle de l’institut des pêches des pays du Golfe du Mexique et de la Caraïbe (Gulf and Caribbean Fisheries Institute – GCFI).

Cette conférence annuelle, qui regroupe 150 spécialistes, est l’opportunité de valoriser les initiatives régionales liées à la croissance bleue et à la résilience des écosystèmes marins.

En tant que co-organisatrice, la Région Guadeloupe a réaffirmé son engagement pour la préservation des écosystèmes marins et le développement d’une économie bleue durable.

La 77e édition de la conférence annuelle du GCFA a pour objectifs de :

  • Renforcer les capacités régionales en matière de gestion durable des ressources marines ;
  • Encourager la coopération scientifique et politique entre les pays du Golfe du Mexique et des Caraïbes ;
  • Sensibiliser aux enjeux marins majeurs tels que la surpêche, la conservation des coraux et la lutte contre la
    pollution plastique ;
  • Diffuser des recherches récentes et des solutions innovantes pour assurer la durabilité des pêches.

La politique régionale en matière de croissance bleue a été évoquée mardi, de 14 à 16 heures, toujours à la Créole Beach, au Gosier.

Camille Pelage, vice-président de la Région.

Que s’est-il passé ? Des intervenants ont présenté diverses problématiques : Camille Pelage, vice-président de la Région, a parlé longuement de la politique bleue de la Région Guadeloupe. L’économie bleue, c’est la mer, les côtes, l’archipel Guadeloupe, la valorisation de ces espaces dans le respect de l’environnement.

Dans cette économie bleue, il y a une grande place pour la pêche, avec ses hommes et ses moyens, sur des zones délimitées.

La Région Guadeloupe peut mettre au nombre de ses dossiers bien bouclés, la somme de 16 millions d’euros destinée à changer la flotte vieillissante des bateaux de pêche.

Longtemps, l’Europe s’y est opposée pour préserver la ressource, mais au cours de discussions avec les commissaires européens à la pêche, Ary Chalus leur a démontré que ce qui est bon pour les côtes européennes peut être exagéré pour les côtes des Outre-mer.

Des sondages ont été faits pour vérifier la ressource marine Outre-mer. Une dérogation a été donnée aux régions ultramarines.

Au cours de son intervention, Sylvie Gustave dit Duflo, vice-présidente de la Région et présidente de l’Office Français pour la Biodiversité, a parlé… biodiversité mais aussi sargasses. Car, les sargasses si elles sont des nids pour des espèces marines deviennent des pollutions dès lors qu’elles touchent les côtes, encombrant les abords des zones de pêches côtières, les ports, etc.

Sylvie Gustave dit Duflo :

Autre intervenant, un professionnel de la pêche, marin-pêcheur, président du Comité régional des pêches marines, Charly Vincent.

Que dit-il ? Qu’il y avait deux fois plus de marins-pêcheurs il y a vingt ans. Que le renouvellement des générations est difficile, avec vingt nouveaux chaque année pour trente qui partent…

Il espère que les soutiens de l’Etat, de la Région, et la mise en chantier de nouveaux bateaux va attirer des jeunes.

Charly Vincent :

Dalila Aldana est scientifique de renom, présidente de l’Académie mexicaine des sciences. Elle travaille avec l’Université des Antilles et l’Office Français pour la Biodiversité.

Elle a résumé les diverses causes qui pourraient impacter la ressource marine dans la mer des Caraïbes.

Dalila Aldana :

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