La Fédérasyon Pou Gwoka rencontrera le préfet de la Guadeloupe Alexandre Rochatte ce mardi 23 mars après-midi à Basse-terre. La jeune
fédération demandera la reprise des lewoz qui n’ont pas pu se tenir depuis plus d’un an, et le début de la crise sanitaire.
Depuis l’arrivée de la Covid-19 en mars 2020, les Lewoz n’ont plus revu
le jour en Guadeloupe. Il s’agit de la mort lente d’une culture entière
sans que personne ne s’en aperçoive. C’est pourquoi, la Fédérasyon Pou
Gwoka a demandé à rencontrer le préfet de la Guadeloupe ce mardi 23 mars.
La fédération a décidé de réunir de nombreux acteurs du monde culturel
afin de proposer au préfet un certain nombre de solutions alternatives
permettant la reprise des Lewoz en Guadeloupe. « Nous proposons de
garder un espace ouvert en plein air, mais dans un lieu sécurisé avec
une entrée et une sortie pour nous permettre de contrôler le nombre de
participants et de prendre leurs noms. L’espace en plein air et ouvert
facilitera la pratique de la distanciation sociale durant l’événement.
», précise Gwladys Bassien, secrétaire de la Fédérasyon Pou Gwoka.
La fédération rappelle également que l’organisation des Lewoz fait
tourner toute une économie. « Dans le monde du Gwoka, nous avons les
lewoz et les cours, mais également les artisans qui fabriquent les Ka,
chachas, les calebasses… etc. Il y a aussi les personnes qui travaillent
dans le son qui installent la sono, beaucoup de personnes sont
concernées par ce sujet. », rajoute Gwladys Bassien.
La Fédérasyon Pou Gwoka espère obtenir gain de cause, afin de pouvoir
reprendre les Lewoz après le carême.
Tafari Tirolien