La Désirade : Découvrir le patrimoine naturel pendant le Tour cycliste

Pour la première fois de son histoire, le Tour cycliste de Guadeloupe, événement sportif et populaire par excellence en Guadeloupe, prend ses quartiers à La Désirade. L’occasion pour l’ONF et l’association Titè de sensibiliser à la protection du patrimoine naturel exceptionnel de l’île.

La 71e édition du Tour cycliste de Guadeloupe, débutera ce vendredi 5 août, à La Désirade, seule commune de Guadeloupe à accueillir sur son territoire deux Réserves naturelles nationales.

La Réserve de Petite-Terre compte plus de 470 espèces : 220 espèces marines et pas moins de 254 espèces terrestres dont 165 espèces d’oiseaux.

La Réserve de La Désirade a été créée en juillet 2011. Elle comprend en totalité 62 hectares d’affleurements volcaniques terrestres et sous-marins rares à l’échelle mondiale. Les plus anciens, datant de 150 millions d’années, témoignent de l’histoire de la création des Petites Antilles. Il s’agit de l’unique réserve naturelle à caractère géologique des Outre-mer français.

Avec l’ONF et Titè

Pour protéger cette faune, cette flore ainsi que les milieux naturels qui y sont associés, les gestionnaires ont mis en place des mesures de surveillance et de limitation des impacts humains.

Cogestionnaires des Réserves naturelles nationales de Petite Terre et de La Désirade, l’association Titè et l’ONF seront présents sur le village d’animation du Tour cycliste, ce vendredi 5 août, de 10 h 30 à 16 heures, plage de Fifi (La Désirade). L’occasion pour les nombreux passionnés du Tour de découvrir la biodiversité exceptionnelle des Réserves Naturelles Nationales de la Désirade.

Des espèces menacées

Avec la Petite Sterne et la tortue marine, l’huitrier d’Amérique (photo) est une espèce protégée.

La Réserve des îlets de Petite-Terre comprend deux îlets, Terre-de-haut et Terre-de-bas, dont seul le deuxième est ouvert au public. Une faune terrestre et sous-marine abondante vient y trouver refuge pour s’alimenter, se reproduire ou encore nidifier. Elle sert d’abri et de lieu de vie à l’Iguane des Petites Antilles (Iguana delicatissima).

Cette espèce endémique des Petites Antilles est classée en danger d’extinction sur la liste rouge mondiale de l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN), l’arbre Gaïac (Gaiacum officinale) rare est menacé au niveau mondial ou encore le Scinque de Petite-Terre (Mabuya parviterrae), endémique de Petite-Terre, classé en danger critique d’extinction par l’UICN.

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