La croissance bleue, un défi pour la Guadeloupe

Le premier acte pour la construction d’un projet commun en lien avec la mer et le littoral, a été posé, ce vendredi 31 mars, à la Résidence départementale au Gosier.

Elus, organisations professionnelles, acteurs du tourisme… étaient réunis pour les 1e Assises des Outre-mer en Guadeloupe, le 31 mars, à la Résidence départementale du Gosier. Une rencontre pour fédérer tous les acteurs pour un projet commun autour de l’économie bleue, vecteur d’emplois et favorisant une réelle dynamique touristique, économique… sur l’ensemble du territoire.

« Notre plan de mandature 2021-2028 est axé sur le renforcement de l’attractivité, la protection de notre environnement et de notre biodiversité, la promotion du développement durable et de la croissance verte et bleue, a rappelé Guy Losbar, président du Département et de la communauté d’agglomération du Nord Basse-Terre. Devenir une ville bleue d’avenir, c’est accepter le pari de faire mieux ensemble pour les générations futures. »

« La mer, l’or bleu du pays. »

Adrien Baron, maire de Sainte-Rose et vice-président du Département.

Plusieurs communes et communautés d’agglomération de Guadeloupe (Sainte-Rose, Capesterre Belle-Eau, Gourbeyre, Trois-Rivières, Bouillante, Grand Sud Caraïbe, Nord Basse-Terre), mais aussi de Guyane (Sinnamary) et de Martinique (Rivière-Pilote) sont d’ores et déjà sur les rangs.

« La mer, l’or bleu du pays doit revenir au centre des économies de notre département, insiste Adrien Baron, maire de Sainte-Rose et vice-président du Conseil départemental. Il est inconcevable que 31 communes sur 32 soient entourées par la mer et qu’on ne puisse pas faire émerger un projet d’économie bleue en Guadeloupe. Les pays qui ont choisi cette voie connaissent un développement exponentiel. Aujourd’hui, malgré les moyens qui sont mis à notre disposition, malgré le fait que nous soyons autorité de gestion sur les fonds européens, nous n’arrivons pas à faire émerger un projet de croissance bleue. »

« On ne peut pas jouer en solitaire. »

Pour tenter d’écrire le premier chapitre de la croissance bleue en Guadeloupe, les 1eres Assises des Outre-mer en Guadeloupe ont sensibilisé les principaux acteurs sur l’importance du projet. « On ne peut pas jouer en solitaire, prévient Adrien Baron. Il nous faut un projet collectif de territoire : c’est notre objectif. Nous, élus, avons l’obligation de donner un cap : nous le définissons aujourd’hui pour aller plus loin demain. »

Pour se donner toutes les chances de construire ce projet et de le concrétiser, le territoire sera accompagné par le Groupement européen de coopération réseau Acteurs, villes et destinations bleues d’avenir, présidé par Philippe Calamel.

Les Assises des Outre-mer en Guadeloupe seront suivies de prochains échanges des instances locales, mais aussi à Bruxelles et Paris pour définir les bases du projet et les financements idoines.

Cécilia Larney

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