Aujourd’hui, avoir 20 ans et être étudiant ne permet plus l’insouciance de l’âge. Certains subissent la précarité de leurs parents, d’autres sont issus de famille monoparentale, en rupture familiale ou déjà surendettés.
Ils s’appellent Théo, Anoa, Solène, Emma, Romain et sont le reflet d’une société dans laquelle les difficultés financières s’aggravent.
Certains subissent la précarité de leurs parents, d’autres sont issus de famille monoparentale, en rupture familiale ou déjà surendettés avec des crédits sur le dos pour financer leurs études. En première année de grandes écoles, en licence ou le bac juste en poche, il leur reste souvent moins de 50 euros par mois pour subvenir à leurs besoins, une lourde charge mentale pour ces jeunes.
Deux sur trois sont en situation d’extrême précarité. Leurs journées débutent avec la boule au ventre et le stress pour ne pas tomber dans le rouge.
« De lourds sacrifices »
Avec le boom de l’inflation, les files d’attente pour l’aide alimentaire ont quasiment doublé, et beaucoup d’entre eux ont déjà sauté un repas par manque d’argent. Se loger ou manger, il faut parfois choisir. En oubliant souvent la santé. Alors, ils s’accrochent à leur bourse qui leur permet de survivre, entre 100 et 600 euros par mois selon les critères et se nourrissent grâce aux menus universitaires à un euro.
Mais comment font-ils pour rester optimistes, ont-ils un regard désabusé ou au contraire une rage démesurée ? Comment démarrer sa vie d’adulte, être léger et joyeux quand on se prive de beaucoup de choses ? Une chose est sûre, ils sont combattants, ne baissent pas les bras, ils croient en leur futur, à leur réussite pour avoir des jours meilleurs. « C’est pas mal de débrouille et de lourds sacrifices qui j’espère paieront un jour », lance Anoa aux bords des larmes.
Un film choral émouvant, à l’image d’une génération et d’une société complexes.
Jeudi 12 septembre, à 22 h 30 sur Guadeloupe la 1e