Karukerares, une plateforme en soutien aux patients atteints de maladies rares

La Journée internationale des maladies rares est l’occasion pour le public de découvrir les interventions du colloque qui s’est déroulé, ce lundi 27 février, en Guadeloupe, à destination des professionnels de santé.

Programmée chaque 28 février, la Journée internationale des maladies rares a été précédée, en Guadeloupe, d’un colloque réunissant des professionnels de santé. Leurs interventions sont disponibles en ligne, sur les réseaux de Karukerares. « Volontairement, cette année, nous avons choisi un format scientifique pour informer les professionnels, faire le point sur nos réalisations depuis 2021 », indique le Dr Maryse Etienne-Julan, responsable de la plateforme de coordination des maladies rares du CHU de Guadeloupe, Karukerares.

Entre 7 000 et 8 000 maladies rares

Infirmiers, sage-femmes, médecins… ont pris part au premier colloque de Karukerares, ce lundi 27 février, dans les locaux de l’URPS, aux Abymes. Drépanocytose, maladies hémorragiques, neurologiques, auto-immunes (hémophilie, myopathies, lupus…). Le champ couvert par les maladies rares est vaste et encore méconnu. Une maladie rare touche moins d’une personne sur 2 000. On estime entre 7 000 et 8 000, le nombre de maladies rares.

« La vraie difficulté de ces malades rares, c’est qu’elles sont mal connues des professionnels de santé : on n’a pas l’expérience, donc on passe à côté, commente le Dr Etienne-Julan. Les médecins qui font beaucoup d’explorations et quand ils n’arrivent à déterminer de quoi souffre le patient, nous intervenons. Selon les cas, nous adressons les patients à un spécialiste, en Guadeloupe ou dans l’Hexagone. »

Cécilia Larney

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