Après la mise en examen de Me Charles Nicolas poursuivi pour des faits de blanchiment aggravé, abus de confiance aggravé et escroquerie avec obligation d’un contrôle judiciaire assorti d’une demande d’interdiction d’exercer et de son épouse, Me Virginie Dubois pour blanchiment, avec contrôle judiciaire, leurs avocats n’ont pas tardé à réagir.
Que disent-ils ? Ils dénoncent, par voie de communiqué « un hallali médiatique », une procédure « conduite depuis bientôt trente mois, en l’absence de tout contradictoire. »
Ils rappellent la présomption d’innocence et le fait qu’ils n’ont pu avoir accès au dossier d’instruction « depuis seulement 24 heures ».
Ils constatent que « les dénonciateurs à l’origine du déclenchement de cette procédure sont deux médecins, l’un expert récusé à de multiples reprises par plusieurs avocats du Barreau de la Guadeloupe, l’autre depuis de nombreuses années sapiteur* en charge des intérêts des compagnies d’assurances et du Fonds de garantie, tous deux médecins en situation notoire d’opposition, voire d’hostilité à Me Charles Nicolas. »
Enfin, après avoir une nouvelle fois critiqué l’atteinte portée au secret professionnel et « la charge organisée à l’encontre de la profession d’avocat », une enquête à charge, ils affirment qu’au terme de l’instruction ils feront tout pour que l’opinion publique soit informée complètement sur la réalité des faits…
Un appel a été interjeté de la décision du juge d’instruction de demander la suspension de l’avocat par l’Ordre des avocats de la Guadeloupe. « Dès lors, dit le communiqué, Monsieur le Bâtonnier continue à exercer l’ensemble de ses fonctions et de sa charge d’avocat. »
Le communiqué dans son intégralité :