Le Premier ministre Joseph Jouthe, en conférence de presse lundi 21 decembre, a tourné la page de la Commission nationale de désarmement, de démantèlement et de réinsertion (CNDDR).
Cet organe, réactivé par le président Jovenel Moïse le 11 mars 2019, avait pour mission de coordonner et d’appliquer, d’après l’article 4 de l’arrêté l’ayant créée, la politique de l’État en matière de désarmement, de démantèlement des groupes armés et de réinsertion des individus désarmés. Ce lundi, le chef du gouvernement a fait savoir que le temps du dialogue pour tenter de convaincre les bandits à remettre les armes est révolu.
« La CNDDR était là. J’ai déjà passé huit mois au poste de Premier ministre. Le CNDDR a huit mois depuis qu’il parle sans cesse aux bandits. C’est leur mission. Mais c’est très difficile de convaincre quelqu’un qui gagne de l’argent facile à renoncer à ses activités. Celui-là ne peut pas être réinséré. On ne peut pas réinsérer des bandits. On n’a plus de temps pour les palabres. Maintenant c’est la phase du démantèlement », a-t-il déclaré.
Source : Le Nouvelliste