Chef du pôle sport à la DCJS* de Guyane, Roland Monjo s’arrête rarement.
Il a repris pour lui une citation du navigateur Marc Pajot, « En sport, dès qu’on s’arrête, on régresse ». Roland Monjo s’arrête rarement. Son parcours professionnel en témoigne. Lui, le fils de terrien, aurait pu suivre la voie familiale, mais après avoir débuté comme maître nageur à l’occasion d’un job d’été, le natif de Montauban, 51 ans, n’a presque plus quitté le bord de l’eau.
Que ce soit en tant qu’entraîneur de natation et sauvetage, conseiller d’animation sportif à la Direction Départementale de la Jeunesse et des Sports (DDJS) de l’Aisne où il assuré, entre autres, le suivi des activités aquatiques et la réglementation des établissements de bain, CTS** coordonnateur de natation à la DJSCS*** de Guadeloupe, directeur de la jeunesse, des sports et loisirs à la Province des îles Loyauté en Nouvelle-Calédonie ou à nouveau conseiller d’animation sportif, puis chef du pôle sport à la DCJS* de Guyane, Roland Monjo se décrit comme « un consciencieux, un travailleur ».
Dans huit communes de Guyane à partir du 9 juin
Il a non seulement beaucoup bougé et évolué, mais il a aussi exploré toutes les facettes du métier de professeur de sport.
Roland Monjo attend désormais avec impatience l’arrivée de la flamme olympique en Guyane le 9 juin. Pas seulement parce qu’il aura l’honneur de la porter – « Quand on fait ce métier, on n’attend pas forcément de récompense et on ne cherche pas à être mis en avant, même si c’est une fierté d’avoir été sélectionné » – mais parce que le relais, qui traversera 8 communes de la Collectivité Territoriale de Guyane, permettra d’accompagner la dynamique des Jeux en Outre-mer.
