Jeux Olympiques. Gisèle Ericher, relayeuse de la flamme en Martinique

Cheffe d’équipe à la mairie de Fort-de-France, Gisèle Ericher est responsable de la commission course hors stade de la ligue martiniquaise d’athlétisme.

Bientôt à la retraite, on imagine mal Gisèle Ericher, 62 ans, rester inactive tant la Martiniquaise déborde encore d’énergie et multiplie les projets. Outre ses missions quotidiennes de cheffe d’équipe Programmation du contrat de ville à la mairie de Fort-de-France, elle continue d’assurer comme pigiste ses chroniques hippiques, la couverture d’événements sportifs et la présentation de l’émission, An sis kat dé, sur RCI Martinique. 

Celle qu’on disait « trop frêle », enfant, pour pratiquer une activité physique s’épanouit depuis de nombreuses années près des terrains de sport, notamment au sein de la ligue d’athlétisme de Martinique où elle dirige la commission course hors stade.

Sport et insertion

Décorée de la légion d’honneur, en janvier, pour récompenser son engagement associatif de plus de 40 ans, Gisèle Ericher est également la présidente de l’association Machokèt, spécialisée dans l’insertion et 1e vice-présidente du Comité départemental des médaillés de la jeunesse et des sports et de l’engagement associatif.

En juillet, elle vivra pleinement les Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris dans l’Hexagone. Elle interviendra comme officielle technique nationale sur les épreuves de course sur route. Mais dès le 17 juin, Gisèle Ericher chaussera les baskets pour parcourir les 200 m du relais individuel de la flamme olympique.

« Quand j’ai reçu un mail m’informant que j’étais sélectionnée, j’ai failli le mettre à la corbeille, car je croyais que c’était un spam, rigole-t-elle. Porter le symbole de l’unité, de la paix et de l’excellence est une opportunité, une reconnaissance de mon engagement envers le sport et les valeurs olympique. À travers cette expérience unique, je m’engage à inspirer les autres par ma passion et mon dévouement. Je tenterai de représenter avec fierté tous les bénévoles qui donnent de leur temps pour le sport, à commencer par mes collègues de la ligue d’athlétisme, et j’aurai aussi une pensée très forte pour mon fils et tous les enfants porteurs de handicap. »

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