Le nouveau livre jeunesse de Sandrine et Christiana Benjamin est un voyage au pays des animaux à coquille des Antilles.
Rompues à l’exercice de l’écriture à quatre mains, Sandrine et Christiana Benjamin, filles du conteur Benzo, enseignantes de profession, ont signé leur quatrième livre jeunesse.
Publié chez Nèg Mawon, leur nouvel éditeur, les auteures invitent à suivre Tibo, un nouveau personnage qui a une caractéristique très particulière.
« Tibo adore faire des bisous aux autres animaux, aux fleurs…, raconte Sandrine Benjamin, co-auteure. Il pense être le seul animal du jardin à ne pas avoir de coquille. Il emprunte aux animaux leur coquille en échange d’une promesse : celle de ne pas leur faire de bisous pendant une journée. » Un petit voyage à la rencontre des animaux à coquille des Antilles (burgot, lambi… qui réserve quelques surprises).
En français, en créole et en chansons !
Comme leurs précédents écrits (Mon crabe de cœur, Toukari et Toujoukaboudé, 5 à dîner…), Tibo permet de découvrir de manière ludique la culture, la faune et la flore des Antilles.
Pour capter l’attention des plus jeunes, l’histoire de Tibo, l’escargot qui aimait les bisous, est accompagnée de chansons. Cette fois, Sandrine et Christiana mettent la biguine à l’honneur, après la sérénade et la « mizik a mas » dans leurs précédents ouvrages. Les chansons seront téléchargeables sur les réseaux sociaux (Facebook et Instagram) de leur association, L’Univers Merveilleux des Antilles, Luma.
Disponible en librairie (y compris à Paris) et sur le site de l’éditeur (cliquer sur le lien), le livre jeunesse, illustré par Sugar, comprend aussi des photos. Réversible, Tibo est proposé en français et en créole.
Des activités gratuites pour les enfants
Pour aller plus loin, les auteures et pédagogues ont conçu des activités pour les enfants et les enseignants. Elles sont à télécharger gratuitement sur les réseaux sociaux de l’association, L’Univers Merveilleux des Antilles, Luma.
Le tandem bien assorti promet d’autres histoires passionnantes. « Nous sommes complémentaires, commentent Sandrine et Christiana. Nos élèves sont notre premier public après nos propres enfants. Nous avons encore plein d’histoires : nous espérons seulement pouvoir les partager avec le grand public ! »
Cécilia Larney