Jeu. Découvrir la culture de la banane avec Pòyò ti-nain

Un jeu éducatif pour découvrir en famille la culture de la banane, de la plantation jusqu’à la vente à l’étal en passant par l’exportation. Au final, tout le monde gagne en savoir sur l’une des principales productions agricoles de Guadeloupe !

Qui veut être planteur de banane ? Le jeu Pòyò ti-nain est une immersion dans la vie d’un planteur de banane. Directrice du Musée de la banane (Trois-Rivières), Nancy Bureau, ambassadrice de la banane, a réinvesti son savoir et sa riche expérience de la culture de la banane dans un jeu pour toute la famille.

Basé sur le principe du jeu de l’oie, Pòyò ti-nain permet aux participants de tester leurs connaissances pour les uns ou d’apprendre en s’amusant les étapes, y compris les difficultés de la production de la banane. Au final, tout le monde en saura un peu – voire beaucoup – plus sur l’une des principales productions agricoles de Guadeloupe. Tout est comme dans la vraie vie !

Environnement, économie, agriculture

« Pòyò ti-nain reprend toutes les étapes de production de la banane, de la jachère jusqu’à la vente à l’étal en passant par l’exportation, indique Nancy Bureau. Avec ce jeu, nous voulons que les enfants découvrent la faune, la flore de la Guadeloupe. »

En lançant un dé, le joueur peut tomber sur une case bleue, rouge, jaune… présentant chacune une particularité. Les cases rouges symbolisent les inconvénients que rencontre le planteur lors de la production du fruit : intempéries, invasion de charançons, sujet brûlant d’actualité avec le scandale du chlordécone, produit toxique utilisé dans les bananeraies de Guadeloupe et de Martinique pour combattre l’envahisseur… « Tomber sur la case Charançon signifie que la jachère n’a pas été faite correctement. Il faut compter entre un an et demi pour deux pour une bonne jachère, où le sol est au repos », précise Nancy Bureau.

Des incertitudes tout au long de la production

Mais, il y a aussi les cases bleues (avec l’hylode, grenouille endémique, le compost…), récompensant les bonnes pratiques qui permettent de produire proprement.

Même pour les connaisseurs, le jeu Pòyò ti-nain comporte sa part de suspense ! Pour le joueur qui a franchi toutes les étapes avec succès et qui s’apprête à récolter, les aléas climatiques constituent un écueil qui peuvent parfois tout remettre en cause et le renvoyer à la case Départ. Dure réalité.

Il y a aussi l’autre option, celle où la production a été épargnée par les intempéries. Dans ce cas, après la récolte, vient l’exportation vers l’Hexagone. Même à ce stade, rien n’est gagné pour autant. « Quand la banane arrive à Dunkerque, il y a une case jaune Contrôle qui relance le jeu, poursuit la conceptrice. Si le dé est pair, la banane est conforme. S’il est impair, c’est qu’il y a des bananes mûres parmi celles qui ont été exportées, ce qui ne doit pas arriver ! »

Le jeu est accompagné d’un lexique sur toutes les étapes du jeu. Disponible au Musée de la banane (Trois-Rivières), le jeu Pòyò ti-nain sera présenté au Kafé littéraire de l’hôtel Arawak Beach Resort (Le Gosier), ce mardi 26 juillet. Lors du prochain Tour cycliste de la Guadeloupe, en août, le jeu sera à l’honneur à l’arrivée à Trois-Rivières. A la rentrée, Pòyò ti-nain sera également proposé en librairie.

Cécilia Larney

Le Gosier. Arawak Beach Resort, pointe de la Verdure. Mardi 26 juillet, à 18 h 30.

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